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Cameroun : Une femme tente de tuer son bébé à l’aide d’une purge magique à Nkolbisson

Afeme

La trentaine sonnée, elle prend pour prétexte, soigner les fesses rouges du nouveau-né.

Afeme
Lieu de la scène- Photo-Lebledparle.com 

L’histoire rocambolesque se déroule ce 9 septembre 2020 à Nkolafeme, connu sous le nom de Béatitudes, un quartier situé à deux kilomètres du carrefour Nkolbisson, arrondissement de Yaoundé 7, en allant vers la ville d’Okola.  

Mauvaises intentions

Selon les faits recueillis par le reporter de Lebledparle.com informé puis rendu sur les lieux illico presto, la dame a dans un premier temps, déshabillé son bébé de sexe masculin âgé de 4 mois.

Sous un palmier où le film se déroule, la femme « mariée » qui dit être la génitrice du garçonnet commence par creuser à l’aide de ses griffes, la terre où elle fait coucher le nouveau-né tout nu.

Chose surprenante selon notre informateur, elle sort une pipette de bonbon qu’elle enfonce par la voie anale de l’innocent et y ajoute un mégot de cigarette allumé.

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Acte suspect

Sous l’œil vigilant d’une passante, la dame qui dit habiter « Derrière l’Ecole publique de Nkolbission » justifie sa concoction : « C’est pour soigner les fesses rouges de l’enfant », dit-elle.

Mais à la grande curiosité de la foule qui s’est formée en un laps de temps, aucun signe de « fesses rouges » du bébé dont parlait sa présumée maman.

Maman suspecte

Par la suite, « On lui a demandé de donner le numéro de son grand-frère chez qui elle revendrait de la Carrière, elle a refusé. On lui a même demandé de donner le numéro de téléphone de son mari mais elle s’est justifiée en disant que le téléphone de son mari est tombé et s’est cassé », se défend-t-elle.

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Entretemps, la scène se déroule la chefferie où l’inculpée refuse de se rendre.

Alertée de la situation, les éléments de la gendarmerie de Nkolbission sont descendus sur le terrain et ont embraqué la soignante extraordinaire qui aura à expliquer son médicament qui jusque-là est suspect.

L’enfant quant à lui a été conduit à l’hôpital pour recevoir des soins urgents

Affaire à suivre !


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