Malgré tout les efforts de la jeune mère depuis plus de 7mois, son bébé n’a pas toujours été retrouvé.
Plus grave lundi dernier, la jeune fille qui réclame son bébé volé, a été expulsée de la maternité de l’hôpital gynéco-obstétrique autour de 21 heures, sur haute instruction du nouveau directeur de l’hôpital. Elle a été raccompagnée chez elle au quartier Emana, par les gendarmes de la brigade de Ngousso, sur le regard .Impuissant, de toute sa famille.
Alors que, quelques jours plus tôt, précisément le 06 mars 2012, c’est le procureur de la république, Jean Fils Clébert Ntamack, qui rendait public un communiqué. Il apparaît dans ce communiqué que les tests prescrits dans cette procédure ont établi « sans équivoque qu’il n’y a aucun lien de maternité entre l’enfant que détient la magistrate et Vanessa Tchatchou ».
Et la jeune mère ne compte pas en rester là !
Le Conseil de Vanessa Tchatchou envisage la solution d’une troisième expertise pour faire définitivement la lumière. NOUVEAU «Le procès n’a même pas encore commencé. Tout ce qu’on observe tout autour, c’est de l’agitation dans la mesure où on ne respecte pas les normes juridiques », a indiqué Me Hippolyte Meli. Une réaction de l’avocat de Vanessa Tchatchou qui intervient à la suite de la publication vendredi dernier, par le collectif dénommé « Rendons lui son bébé » des résultats de tests Adn qui, d’après lui, sont ceux prélevés sur Vanessa Tchatchou et le bébé « adopté » par la magistrate mise en cause dans cette affaire.Il découle de ces tests réalisés au Centre hospitalier universitaire Vaudois de Lausanne (Suisse), qu’il « existe un lien de parenté de 99, 9% entre les deux sujets». Selon Vincent Sosthène Fouda, le porte parole de ce collectif, né spontanément de la solidarité des camerounais d’ici et d’ailleurs et d’autres personnes, une copie de ces résultats a été transmise « pour protection et remise au parlement européen».
Affaire à suivre donc.