in

Le président de la Fecakada écope de huit ans de suspension pour des soupçons d’agressions sexuelles et viol sur les athlètes

Emmanuel Wakam130217400

Le Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) à l’issue d’une session extraordinaire de son conseil d’administration, tenue le mercredi 7 octobre 2020 à Yaoundé a décidé de suspendre Emmanuel Wakam, président de la Fédération camerounaise de karaté et disciplines affiliées (Fecakada), pour huit ans de toute activité liée à ce secteur d’activité. La résolution s’inspire des conclusions l’enquête ouverte sur les accusations d’agressions sexuelles au sein de cette fédération.

Emmanuel Wakam130217400
Emmanuel Wakam (c) Droits réservés

Même si le CNOSC n’a encore fait aucune communication officielle sur ce sujet, la radio nationale dans son édition du journal parlé de 13 h du 8 octobre renseigne que la décision est effective depuis le mercredi 7 octobre 2020.

Accusé de harcèlement sexuel et de tentative de viol par plusieurs athlètes, Emmanuel Wakam avait été suspendu de ses fonctions « jusqu’à nouvel ordre et à titre conservatoire » le 7 août par le ministre des Sports et de l’Éducation (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi. Cette mesure administrative visait à permettre au mis en cause de « se mettre pleinement à la disposition de la commission d’éthique du CNOSC et de la justice dans le cadre des procédures relatives à cette affaire », précisait le Minsep.

Pour approfondir :   Blaise Etongtek : « Une fédération qui s’humilie, où sont passées les promesses de Samuel Eto’o ? »

L’ancien patron de la Fecakada et les autres personnes impliquées dans cette affaire ont été entendus par le comité d’éthique du CNOSC lors de la session tenue du 22 au 24 septembre au Palais des congrès à Yaoundé. Après avoir auditionné tous les protagonistes, le comité a remis son rapport au président Hamad Kalkaba Malboum. Selon le quotidien privé Le Jour, trois autres responsables cités dans cette affaire ont également écopé de huit ans de suspension, tandis qu’un cinquième s’en tire avec un blâme.

Pour approfondir :   Cameroun/Présidentielle2018 : Elecam refuse de retirer les bulletins de vote d’Akere MUNA

Le scandale sexuel au sein de la Fecakada a été notamment mis à jour par la publication du « Rapport sur les violences sexuelles dans le karaté au Cameroun », établi le 7 juillet par le Cercle des ceintures noires de karaté du Centre.

Le premier vice-président, Paul Evehe Mbembe, dirigera temporairement les affaires de la fédération jusqu’à la fin des procédures en cours relatives à cette affaire ou à l’organisation d’élections dans cette fédération sportive.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Amsterr

  Robert Amsterdam : « La répression du régime Biya à l’encontre de mon client Kamto viole de nombreuses lois internationales »

Hand

Cameroun : Le Bureau exécutif de la Fécahand prend 4 résolutions