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Décès de Diego Maradona : Les regrets de Nourane Foster

Maradona et Nourane

La militante du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) n’a pas retenu ses larmes à la suite de l’annonce du décès de l’ancien footballeur argentin, Diego Maradona survenu dans l’après-midi du 25 novembre 2020, à l’âge de 60 ans.


Maradona et Nourane
Nourane Foster et Maradona (c) Droits réservés 

Le célèbre footballeur Diego Armando Maradona, qui avait soufflé ses 60 bougies le 30 octobre, est décédé à Tigre, une ville de la province de Buenos Aires, des suites d’un arrêt cardio-respiratoire dans la maison où il s’était installé après son opération à la tête en début novembre.

Cette nouvelle qui bouleverse le monde a suscité a provoqué de l’émotion [aussi] chez la députée camerounaise, Nourane Foster. Dans une publication, la femme d’affaires dit avoir été inspirée par la « pugnacité de cette légende du football mondial ».

« J’ai appris avec beaucoup de regrets le décès du footballeur international Diego Maradona. Comme beaucoup de jeunes Africains, j’ai été inspiré par la pugnacité de cette légende du football mondial », a-t-elle écrit.

Qui était Diego Maradona ?

Figure iconique par excellence (plusieurs églises lui sont d’ailleurs consacrées à travers le monde), « El Pibe de Oro » (le gamin en or en VF) incarnait une sorte de paroxysme du génie, touché par la grâce.

Originaire des quartiers pauvres de Buenos Aires, Diego Armando Maradona ne tarda pas à manifester ce talent exceptionnel, ce don pour le football.

Repéré très jeune, le prodige est déjà ambitieux. « J’ai deux rêves, disputer une coupe du monde, et la remporter », affirme-t-il ainsi à 12 ans dans un reportage de la télévision argentine.

La « Main de Dieu » et le « but du siècle »

Comme le mythique Brésilien Pelé, auquel il sera souvent comparé, Maradona fait ses débuts en pro avant ses 16 ans, avec le club d’Argentinos Juniors, et en équipe nationale avant ses 17 ans. Le point de départ d’une carrière phénoménale. Pendant une quinzaine d’années, l’Argentin va régner sur la planète football, accumulant les titres et les honneurs.

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En club, avec un titre de champion d’Argentine conquis en 1981 dès sa première saison avec son équipe de cœur Boca Juniors ou plus tard au Napoli, auquel il offrira les deux premiers Scudetti de son histoire en 1987 et 1990 ainsi qu’un premier trophée européen (Coupe de l’UEFA 1989).

Mais aussi et surtout en équipe nationale, qu’il mène en 1986 à une deuxième victoire en Coupe du monde, réalisant ainsi son rêve d’enfant, huit ans après le sacre à domicile de l’Albiceleste auquel il n’avait pas participé.

Ce Mondial 1986 au Mexique est incontestablement le sommet de la carrière de Maradona, en termes de niveau de jeu, mais aussi de dramaturgie.

Tout est en fait résumé en moins de cinq minutes, au début de la deuxième période d’un match instantanément entré dans la légende : le quart de finale entre l’Angleterre et l’Argentine.

Ce jour-là, Maradona ouvre ainsi le score de la main et voit son but accordé. Moins de quatre minutes après cette action sulfureuse, qui restera à la postérité sous le nom de « Main de Dieu », « el Pibe de Oro » se rachète de la plus belle des manières en inscrivant le « but du siècle » au bout d’une folle course de 50 mètres au cours de laquelle il efface six Anglais !

Maradona l’indomptable

Même du temps de sa splendeur, avant une fin de carrière plombée par des problèmes d’addiction, en particulier à la cocaïne, Diego Maradona aura donc souvent créé la controverse. À fleur de peau sur le terrain, l’artiste avait parfois du mal à garder son sang-froid face aux agressions récurrentes des défenseurs adverses.

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Certains de ses coups de sang restent célèbres, comme face au Brésil lors de la Coupe du monde 1982, où il est exclu pour un coup de pied asséné à Batista, ou en finale de la coupe du Roi 1984 avec le Barça, face à l’Athletic Bilbao, où il déclenche au coup de sifflet final l’une des plus violentes bagarres générales de l’histoire du foot (l’antagonisme avec le club basque datait d’un match disputé quelques mois plus tôt où Maradona avait été gravement blessé par Andoni Goicoetxea).

Tel était « el Pibe de Oro », génie indomptable et incontrôlable, sur le terrain comme en dehors, dont la passion pour le foot et pour ses supporters n’avait pas de limite, au point qu’elle l’aura aussi en partie consumé. Ses excès, qui avaient failli lui coûter la vie à deux reprises en 2004 et en 2007, et ses prises de position enflammées sur divers sujets font partie intégrante de sa légende et de son aura, unique dans l’histoire du sport.

Objet d’un véritable culte, en Argentine, à Naples ou ailleurs, Diego Armando Maradona aura au moins réussi à réaliser la deuxième partie de sa profession de foi prononcée à la Bombonera en 2001.


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