Selon le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, deux recours proviennent de la région du Centre et le troisième vient du Sud.
Après les toute premières élections des conseillers régionaux au Cameroun déroulées le 6 décembre dernier, place à présent au contentieux postélectoral.
Sur la table, déjà trois requêtes formulées par les chefs traditionnels ont été enregistrées.Il s’agit notamment de celles de Sa Majesté Philippe Noah Olama ; candidat à l’élection des conseillers régionaux dans le département du Nyong-et-So’o, région du Centre, Mbida Bessala, l’initiative d’un « groupement de chefs traditionnels de 2ème et 3ème degrés d’Ekoudou à Yaoundé ».
Bien plus, «le tribunal administratif d’Ebolowa a reçu le 11 décembre 2020, une requête aux fins d’annulation partielle des opérations électorales dans la circonscription de la Mvila. Celle-ci a été déposée par sa Majesté Estelle Victorine Amougou Mveng, candidate à cette élection », peut-on lire dans les colonnes du journal de Marie Claire Nnana dans sa parution de ce 15 décembre 2020.
Pour ce qui est des deux requêtes introduites dans le Centre, l’une plaide pour l’annulation partielle du scrutin dans la circonscription électorale du fait des nombreux actes d’irrégularités : « Sa Majesté Philippe Noah Olama et son colistier Mbida Bessala demandent l’annulation partielle des opérations électorales dans cette circonscription, pour ce qui est notamment de leur catégorie d’électeurs. Pour eux, il y a eu de multiples actes de fraude et d’irrégularités. Dans le registre des actes de fraude, ils y mettent la corruption des chefs traditionnels électeurs ; et dans celle des nombreuses irrégularités relevées, les deux chefs traditionnels parlent de ‘’séquestration d’une grande partie d’électeurs et d’autres actes illicites’’ », rapporte le quotidien national bilingue.
Quant à la deuxième requête, les auteures se plaignent « du fait qu’ils n’ont pas pu voter lors des élections du 6 décembre, et sollicite l’arbitrage du tribunal administratif pour leur reconnaître la qualité d’électeur », fait savoir le journal gouvernemental.