in

Plusieurs militaires impliqués dans l’affaire Nagrbuh en fuite !

Ngarbuh Militaires

Ouvert le 17 décembre 2020 au Tribunal militaire de Yaoundé, le procès a été renvoyé au 21 janvier 2021. La communication des témoins des différents partis et la comparution effective des accusés, sont les détails qui doivent être réglés en prélude à la convocation de cette affaire.

Plus

Ngarbuh Militaires
Militaires camerounais, image d’illustration (c) Droits réservés

L’inquiétude monte dans le camp des victimes du massacre de Ngarbuh. Un militaire, identifié comme l’un des auteurs de ce massacre, ainsi que 17 membres d’un comité de vigilance impliqués dans cette affaire sont introuvables. «Après avoir participé à l’information judiciaire, j’ai été très surpris de constaté qu’il n’y avait que trois militaires dans le box des accusés. Le quatrième militaire et le groupe de 17 membres d’un comité de vigilance étaient absents», informe ce vendredi 18 décembre, Me Richard Tamfu, coordonnateur du collectif des avocats des familles des victimes.

Pour approfondir :   Dieudonné Essomba : «La Communauté Bamileke, regroupée autour de Kamto, représente le caillou dont parlait Lamberton»

«Nous avons demandé au tribunal pourquoi ces gens ne comparaissent pas. Le ministère public a répondu que le quatrième militaire est en fuite et qu’ils sont dans l’incapacité de pouvoir identifier les 17 membres du comité de vigilance. Vraiment, ça été une très grande surprise pour moi», dénonce-t-il au micro de Radio Equinoxe.

Par ailleurs les avocats, apprend-on, exige une citation à comparaître du ministère de la Défense dans cette procédure. «Le ministère de la Défense est civilement responsable. Donc, c’est tout à fait normal que s’il y a des réparations dans ce dossier, il faut que le ministère de la Défense qui est l’administration qui a recruté ces soldats soit présent», explique Me Tamfu.

Rappelons que le drame de Ngarbuh date du 14 févriers 2020. Une attaque attribuée à l’Armée camerounaise avait causé la mort de plusieurs civils parmi lesquels des enfants et des femmes enceintes. Si dans le camp du gouvernement, le bilan était chiffré à 12 décès, les ONG quant à elles, ont évoqué une vingtaine de disparus.

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Biyuya Pierre Burundi

Burundi : La Covid-19 tue l’ancien président Pierre Buyoya

region president centre

Président de région : Quel choix pour le centre ?