Le président de la République a évoqué au passage le cas Maurice Kamto, revenant sur la « Marche pacifique » du 22 septembre 2020.
Lors de son discours à la Nation ce 31 décembre 2020, Paul Biya a démontré qu’il a suivi de près l’actualité sociopolitique de son pays. Entre autres faits majeurs, la « Marche pacifique » du président national du MRC qui selon le patron du RDPC, a été « peu suivie ».
D’ailleurs, « On doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection », a déploré le chef de l’Etat.
Pour répondre à la « vaste campagne de chasssement au pouvoir » que soutenait le candidat proclamé 2ème à la présidentielle du 7 octobre 2018, le chef des Forces armées est clair : « Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ? », s’est-il interrogé.
Pour ce qui est de la démocratie, l’homme du 6 novembre 1982 avoue que c’est un processus : « A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques…Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais », reconnait-il.