La France, par la voix de son représentant diplomatique à Yaoundé au Cameroun Christophe Guilhou, n’est pas restée insensible aux malheurs que vit le pays ces derniers jours.
Le cours des évènements amène à ne pas consommer tout de suite comme une parole d’évangile, le communiqué de presse diffusé par le porte-parole-pore de l’Armée, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo.
D’abord, dans une sortie sur la toile, Julius Sisiku Ayuk Tabe parle du massacre de 10 civils « dont un bébé », par les Forces de Défense lors d’une patrouille à Mautu le 10 janvier 2021.
Pour sa part, Me Akere Muna pense qu’« affirmer que les photos des victimes sont fausses est cruel pour les familles en pleine douleur ».
La France condamne la violence
Réagissant à cette même actualité, la France a regretté la mort de 8 personnes civiles tandis que l’Armée fait savoir que c’est plutôt certains séparatistes qui ont été neutralisées au cour d’un accrochage à Mautu au Sud-Ouest.
« La France condamne l’attaque de Mautu dans la région du Sud-Ouest du Cameroun qui a fait 8 victimes civiles dimanche 10 janvier 2021 dans des circonstances pour le moment non élucidées. La France condamne l’usage indiscriminé de la violence contre les civils et appelle à faire toute la lumière sur ce crime injustifiable », a formulé Christophe Guilhou le 11 janvier 2021.
Le pays d’Emmanuel Macron a, quelques heures avant, condamné l’attaque kamikaze perpétrée par les membres de Boko Haram et qui a couté la vie à 12 personnes civiles à Mozogo dans la région de l’Extrême-Nord le 8 janvier dernier.