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Opérationnalisation réussie de la ZLECAF : Approfondir l’intégration des marchés régionaux

sommet ua kigali zlec

C’est la raison d’être de la création de la ZLECAF qui était au centre d’une Conférence présidée ce 14 janvier à Douala, par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana.


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Sommet Union Africaine à Kigali – DR

 120 milliards ont été dépensés par le Cameroun de 2015-2019 pour l’importation des produits pharmaceutiques. Le représentant de la CEA l’a révélé à   l’occasion de cette  Conférence sur l’opérationnalisation de la zone de Libre-Echange continentale africaine(ZLECAF). Depuis son lancement  le 1er janvier2021, la première cargaison du Ghana est déjà expédiée  en Afrique du Sud. Afin d’édifier les milieux d’affaires sur les enjeux de cet instrument, la capitale économie a abrité ce jour à l’initiative conjointe du  Ministère du Commerce et le Bureau Sous-Région al de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA ) s’est tenue ce jour à la chambre de Commerce, d’Industries des Mines et de l’Artisanat du Cameroun à Douala.

Il en ressort qu’une  plateforme électronique de paiement est à pied d’œuvre pour faciliter les échanges en partenariat avec Afreximbank. C’était le pretexte pour les participants d’être édifiés sur les enjeux et opportunités de la ZLECAF pour le Cameroun, le mécanisme de notification, de suivi et d’élimination  des Barrières Non Tarifaires, l’utilisation de la plateforme électronique de paiement et de règlement numérique de la ZLECAF, les règles d’origine de la ZLECAF et démantèlement tarifaire par le Cameroun, le rôle actif de l’Observatoire du Commerce Africain, la Stratégie Nationale de mise en œuvre de la ZLECAF au Cameroun. Afin de permettre au continent africain d’en profiter, l’on propose  de mener des opérations de vulgarisation et de sensibilisation, afin de permettre au Cameroun, précisément le secteur privé, de s’approprier ce nouvel instrument et de tirer pleinement profit des opportunités offertes.

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A l’occasion de cette rencontre très courue dont le but était  de sensibiliser les opérateurs économiques sur les enjeux de la ZLECAF, de mettre à leur disposition pour la mise en œuvre, d’évaluer le niveau des préparatifs liés au démarrage effectif des échanges commerciaux, à l’échéance du 1er janvier 2021,d’outiller les participants à la maitrise des instruments d’opérationnalisation de la ZLECAF ,d’échanger sur des mécanismes d’accompagnement mis en place par les pouvoirs publics, de communiquer sur les documents commerciaux requis dans le cadre de la ZLECAF, de  recueillir les préoccupations des opérateurs économiques   afin de suggérer des pistes de solution concertées.

Certains produits exclus

Rien n’étant fini quand tout n’est pas terminé, Luc Magloire Mbarga Atangana soutient que « sans règle d’origine, nous servirons de dépotoir, les navires usines vont se comporter comme ils le font dans des Etats insulaires …l’Accord portant création de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine(ZLECAF)…entré en vigueur  le 30 mai 2019 et officiellement opérationnel le 1er janvier 2021,c’est l’un des Accords phares de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ». Les chefs d’Ets africains ont convenu au cours de la Conférence de l’Union Africaine de janvier 2012 à Addis Abeba en Ethiopie de mettre sur pied un double Plan d’Action de « Renforcement du Commerce Intra-Africain » et de création d’une Zone de Libre-Echange Continentale  Africaine, dans le but d’approfondir l’intégration des marchés régionaux et d’augmenter  le faible volume des échanges commerciaux Intra-africains, évalués à 16%.

« Produire pour l’Afrique, consommer africain », est le  fil conducteur de la ZLECAF, qui repose sur trois catégories de produits en terme de démantèlement : la catégorie A composée de 90,0% de lignes tarifaires renferme  les produits qui subiront une libéralisation rapide .La catégorie B est composée de 6,99% de lignes tarifaires qui subiront une libéralisation moins rapide. La catégorie C regroupe les produits exclus de la libéralisation : farine de froment, farine de maïs, l’huile de palme raffinée, les sucres, les gommes à mâcher, les bonbons, les pâtes alimentaires, les jus de fruits, les ciments portland, les ciments colle, les défrisants, les savons, les gels de douche, les profilés d’aluminium, etc en attendant la finalisation  des négociations à fin juin 2021.

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Et Jean-Luc Mastaki le représentant de la CEA de s’interroger « La stratégie nationale vise à promouvoir la diversification verticale et horizontale de l’économie camerounaise, le Cameroun a une opportunité à saisir. Pourquoi ne pas produire localement et réduire les importations ? Pourquoi ne pas produire les engrais et produits chimiques nécessaires à la production agricole ? ». Parfait Eppoh chef service au Mincommerce dans son exposé sur le rôle de l’Observatoire du Commerce Africain a rappelé que l’une des clés du développement du Commerce interafricain est l’information. Car elle va  permettre aux gouvernements et secteur privé d’avoir des données fiables pour prendre des décisions.

 


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