Paul Atanga Nji a affirmé que la guerre est « terminée » dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sécuritaire sans merci depuis 2016.
« La guerre est terminée, maintenant il reste des dernières poches de résistance. Et les proches de résistance, c’est des voyous qui veulent continuer à pérenniser une activité criminelle sans lendemain », a rassuré le ministre e l’Administration territoriale en visite du poste de contrôle de Matazem, une localité de la région de l’Ouest limitrophe au Nord-Ouest le 19 janvier 2021.
En effet, le Minat s’y est rendu à la suite d’une attaque attribuée aux hommes armés et qui a coûté la vie à 4 soldats et 2 civils le 8 janvier dernier.
S’agissant de cette attaque meurtrière, le membre du gouvernement a confié que certains combattants séparatistes impliqués dans le coup ont déjà été interpellés : « La bonne nouvelle est qu’il y a quelques assaillants qui ont été interpellés. Il y a certains complices qui ont été interpellés, et au cours des enquêtes, je crois qu’on finira par mettre la main sur eux. Ces gens qui ont tué les forces de défense et de sécurité et des civils innocents, seront traqués dans leur dernier retranchement. Ils ne vont pas nous échapper. Ceux qui ont commis ce drame seront rattrapés par la justice. Pour leur intérêt, il vaut mieux qu’ils aillent se rendre eux-mêmes à la police et à la gendarmerie avant qu’on vienne à leur recherche », a-t-il conseillé.
Paul Atanga Nji ne pouvait quitter le lieu sinistré sans leur rappeler les exigences du chef des Forces armées. « Chaque fois qu’il y a un check-point, il y a un périmètre de sécurité. Donc si le périmètre de sécurité fait son travail, les assaillants peuvent être neutralisés. Voilà pourquoi le chef de l’Etat insiste sur la vigilance, la vigilance de tous les instants », a-t-il signifié.