En conférence d’après match, Martin Ndtoungou Mpilé est revenu sur le match nul concédé hier dans l’après-midi face au Mali (1-1) et a aussi évoqué le cas de Jacques Zoua qui était absent de la feuille de match.
Victorieux lors de sa première rencontre face au Zimbabwe (1-0), le Lions A’ qui croyait bien faire face au Mali (1-1) après une ouverture de score rapide de Banga Bindjeme a été tenu en échec au stade Ahmadou Ahidjo.
En conférence de presse, le coach camerounais Martin Ndtoungou Miplé est revenu sur le match nul concédé mercredi 20 janvier qui place tout de même le Cameroun en-tête de son groupe.
« Le Mali a présenté une très bonne collectivement. Ils ont des individualités qui nous ont fait mal. Nous avons mis en place un collectif pour bien défendre. On a pu tenir jusqu’à fin. Nous aussi on s’est créés des occasions, mais ce n’était pas possible vu que la défense était bien positionnée. » déclare-il.
Martin Mpilé est revenue aussi sur la titularisation de Ndedi Kenne qui est sorti après 25 minutes de jeu en première période au détriment d’Etame Ngombe.
« Nous avons pris la décision de l’aligner mais il s’est blessé très tôt. On a pensé qu’il pouvait jouer tout le match. La comparaison entre Etame Ngombe et Karl Ndedi Kenne est un autre débat. » justifie-il,avant d’évoquer le cas Jacques Zoua qui pose débat alors qu’il était en conférence d’avant match : « Jacques Zoua souffre d’un problème musculaire. Je pense qu’il reviendra dès le prochain match. »
Questionné sur le faible rendement de ses attaquants qui peinent à inquiéter la défense des équipes adverses, le coach des Lions A’ s’est exprimé à ce sujet a annoncé qu’il y aura beaucoup de travail à faire sur le front d’attaque de son équipe.
« Ce qui est important c’est de marquer les buts. Le football est un sport collectif. Si un défenseur marque le but, pourquoi ça devrait gêner. Les défenseurs peuvent autant marquer que les attaquants sur balles arrêtées. Je reconnais que les attaquants présentent beaucoup de difficultés pour marquer. C’est tout à fait naturel. Il y aura lors des entrainements un travail devant les buts pour leur donner des opportunités. Je dois dire que les attaquants que nous avons sont capables de marquer, mais jusqu’à présent les opportunités n’ont pas été bien exploitées. Peut-être dès le prochain match ils s’appliqueront pour bien marquer plus que les défenseurs. Pour nous, le plus important est de marquer les buts quel qu’en soit le buteur. »
Le Burkina Faso qui s’est largement imposé face au Zimbabwe affrontera le Cameroun ce dimanche 24 janvier pour le compte d’une petite finale de qualification pour la phase finale de la compétition.