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Cameroun : Les enseignants de l’Université de Ngaoundéré aux abois !

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Ils dénoncent les conditions de vies qu’ils subissent au sein de ladite institution universitaire.

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 Entrée de l’Université de Ngaoundéré (c) Droits réservés

 

 

 

 

 

 

Réunis autour du « Collectif payez nos droits et à temps », ils ont adressé une lettre au recteur de cette université, Florence Uphie Chinje Melo pour faire entendre leurs voix.

C’est du moins ce que rapporte le trihebdomadaire L’Œil du Sahel qui a publié dans sa parution du 10 février 2021, la substance du document parcouru : « Les enseignants de la FSJP ont vu leurs conditions de vie d’une manière générale se dégrader continuellement. Cette situation est allée se perpétuant et s’aggravant au fil du temps, devenant ainsi intenable, et sans que cela ne gêne les responsables de la chaîne financière de la faculté qui ont toujours évoqué la raison qu’il n’y a pas d’argent ; parce que le budget est en constante baisse. Et pourtant le constat est que certains de nos responsables se sont engraissés dans ce contexte prétendu de récession, à travers une pratique agressive et insolente des marchés avec des prête-noms », peut-on y lire.

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En filigrane, les enseignants de l’Université de Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua, dénoncent « La suppression des missions accordées systématiquement à tous les enseignants, et qui continuent à être accordées dans les autres facultés voisines ; la suppression du paiement de 300 FCFA la copie en session de rattrapage…la disparition du paquet minimum naguère destiné aux enseignants », font-ils savoir.

Tout en exigeant le départ du directeur des affaires financières (DAAF) de la Faculté qui fait l’objet de plusieurs accusations au rang desquelles, le délit d’initié, pratiques de corruption, de mépris caractérisé des enseignants, les plaignants se disent « fermement résolus à défendre leurs droits par les voies légales, y compris en exerçant le droit de grève dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur au Cameroun si les circonstances l’imposent ».

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