Le sous-préfet de Meiganga dans la région de l’Adamaoua est passé à la phase répressive le 22 février 2021.
Max Mbella est passé de la sensibilisation à la phase répressive. Dans un communiqué, l’autorité administrative met en garde « les personnes prises en flagrant délit de défaut de port du masque, qui seront interpellées et conduites au commissariat de sécurité publique et la brigade de gendarmerie » de son unité de commandement.
La décision du sous-préfet est le fruit de l’opération entamée le 22 février dernier et visant à tordre le cou à tous ceux bafouent les mesures de restriction prescrites par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Pourtant, déplore le chef de district de santé, Mohamadou Bakary, interrogé par le trihebdomadaire, L’œil du Sahel, 50 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 8 et le 23 février, soit 88 cas positifs dont 50 actifs et un décès.
En plus du respect scrupuleux des mesures barrières, l’administrateur civil préconise « des dépistages de masse dans les établissements scolaires et les communautés. Par ailleurs, tout patient hospitalisé et les garde-malades sont systématiquement dépistés dans toutes les formations sanitaires », peut-on lire dans le communiqué.
Notons que sur l’échiquier national, les chiffres de la pandémie préoccupent au plus haut degré les pouvoirs publics à telle enseigne que l’hypothèse d’un vaccin contre cet « ennemi de l’humanité » plane ans les airs même si pour le moment, le ministre de la Santé publique le Dr Manaouda Malachie a indiqué que le Cameroun n’a pas encore besoin de cette mesure préventive, sinon, il lui importe dans un premier temps d’observer son efficience à partir des pays l’ont déjà adoptée.