Chers abonnés, bonjour ! Dans le cadre de la revue de presse édition de ce mardi, trois informations fondamentales font l’actualité : le décès du Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Santé Publique, Alim Hayatou, la crise énergétique que traverse le Cameroun, et bien évidemment le 37e anniversaire de la tentative de coup d’État du 6 avril 1984. Comme tous les matins chers abonnés, retrouvez ci-dessous, l’économie de toutes les informations parues en kiosque au Cameroun.
Comme annoncé, la nécrologie abonde dans bien de journaux parus ce 06 avril 2021. « Qui était Alim Hayatou », s’interroge à la Une le quotidien Emergence qui fait le portrait du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Sante Publique, chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies est décédé le lundi 05 avril 2021, a rendu l’âme à l’hôpital général de Yaoundé où il était interné depuis des jours. Le journal vert revient sur les travaux de la route Nkomesseng à Yaoundé et inscrit aussi à ce numéro, la lutte contre la contrebande.
Échos Santé fait savoir qu’Alim Hayatou sera inhumé ce 6 avril 2021 au cours des obsèques officielles décrétées par le chef de l’État. Mort à l’âge de 75 ans, Sa Majesté Alim Hayatou était « un homme de confiance, discret, charismatique, humble et serviable », écrit le journal Échos Santé.
Emporté par une maladie depuis plusieurs mois, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Santé Publique, chargé de la lutte contre les Épidémies et les pandémies, et par ailleurs lamido de Garoua est décédé le 5 mars 2021 à Yaoundé. Le Jour qui en a fait sa principale actualité revient sur la vie et la mort de cette grande figure de la partie septentrionale du pays.
Changeons à présent d’angle pour aborder le cas Laurent Esso qui fait jaser depuis quelques jours. « Terrorisme : Laurent Esso échappe à un attentat », point en grande Une, le journal L’Anecdote. Selon le journal de Jean Pierre Amou Belinga, « un individu incendié le véhicule du Garde des sceaux le 1er avril dernier du parking de département ministériel à l’heure de la pause », indique notre confrère qui poursuit : « Michael Abindeh Minanji, récidiviste notoire fera face aux rigueurs de la loi une fois l’enquête du procureur général près la Cour suprême du Centre bouclée », peut-on y lire.
La même actualité barre la Une du journal La Météo. Evoquant un « assassinat manqué » du ministre de la Justice, le journal de Dieudonné Mveng revient sur les « traces des commanditaires » et clarifie que « L’assaut de Michael Abindeh Minji, natif de Mutenguene, dans le Sud-Ouest, le 1er avril à Yaoundé, avait toutes les allures d’un acte terroriste commandité et dont la cible était le garde des Sceaux, Laurent Esso », lit-on.
Dans le même registre d’attentat, 37 ans après, L’Indépendant se remémore le coup d’Etat manqué du 06 avril 1984. « 06 avril 1984-06 avril 2021 : le spectre du coup d’Etat », le journal qui, des décennies passées, fait un retour sur « les circonstances d’une mutinerie qui a failli renverser l’homme du 6 novembre 1982 ». Information à lire en page 4.
Le décès du cardinal Tumi dans la matinée de samedi dernier intéresse aussi L’Indépendant en bas de page au même titre que le « désaccord sur la révision du Code électoral » qui déchire l’Opposition et le régime en place.
Dans les colonnes de Mutations, c’est aussi un souvenir du 06 avril 1986. Pour ce faire, le journal de Georges Alain Boyomo donne la parole à Dieudonné Tanguep Wandi, gendarme à la retraite qui « déclare avoir joué un rôle important pour déjouer la tentative du coup d’Etat ». Condamné à la retraite et reconverti en pasteur, il réclame après ses longues années de service dans les rangs de l’armée camerounaise, « une reconnaissance de la nation ».
On parle de la crise énergétique et les omissions du ministre en charge de ce secteur d’activité. Terre Promise Hebdo qui évoque ce sujet dans son ventre ce jour fait savoir qu’à la suite des incidents récurrents enregistrés dans le réseau électrique, « le ministre de l’Eau et de l’Énergie s’est associé à son homologue de la Communication » pour, au cours d’un point de presse conjoint le 2 avril, tenter de rassurer le consommateur camerounais. Seulement, constate ce confrère, « de nombreux points restent à élucider ». Ces actes manqués sont à découvrir en page 3 de l’hebdomadaire.
InfoMatin fait la part belle à un don de Paul Biya à son département d’origine. « Prime cacao de qualité : Le Dja-et-Lobo reçoit plus de 13 millions », lit-on à la Une journal de Dieudonné Mveng pour qui, « La gratification du chef de l’Etat a été remise hier, 97 producteurs à Djoum , région du Sud, par le ministre du Commerce, Luc Magoire Mbarga Atangana », rapporte InfoMatin de ce matin qui évoque au passage, la vie et la mort d’Alim Hayatou qui sera porté en terre ce jour.
« Dans un pays doté de hautes infrastructures comme le Cameroun, il est inadmissible que ce dernier reste plongé dans le noir pendant des semaines, si ce n’est un complot qui vise à pousser les populations dans la rue pour désavouer le régime », peut-on lire dans les colonnes de Vision Économique en kiosque ce matin. Selon le journal, les consommateurs exigent la dissolution du contrat d’Eneo et appellent au recrutement d’une dizaine d’opérateurs de transport d’énergie en raison d’un par région.
Mais entendant que ce recrutement soit effectif, l’Économie en kiosque nous apprend que l’Union européenne et l’Allemagne émettent des doutes sur la fiabilité du Système Intégré de Gestion de l’Information forestière de deuxième génération (SIGIF 2). En effet, indique le quotidien de Thierry Ekoutti, ces partenaires du Cameroun souligne que la version actuelle du SIGIF 2, lancé LE 1er avril 2021, a été retenu de manière « unilatérale » par le ministère des Forêts, alors que le projet a été développé sur financement européens.
Terminons ce périple matinal avec La Voix des Jeunes qui présente à sa Une, une dame, et non pas des moindre. Rebecca Rebecca Enonchong qui est à la tête de plusieurs startups et incubateurs au Cameroun. Présidente d’ActivSpaces, le Centre africain pour la technologie, l’innovation et l’entreprise au Cameroun, Rebecca dirige également AppsTech et I/O Spaces, un incubateur pour la diaspora africaine aux États-Unis, deux structures qu’elle a fondées. Comme si cela ne suffisait pas, elle préside le conseil d’administration d’AfriLabs et compte parmi les membres fondateurs de l’African Business Angel Network (ABAN) apprend-on. Retrouvez dans les colonnes du journal, les œuvre de cette femme au parcours inspirant.
Chers abonnés, c’est ici que nous prenons congés de vous ce jour. L’exhaustivité des informations, c’est en kiosque, en vous procurant le journal à hauteur de 400FCFA pour faire vivre la presse. Bonne journée !
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