Depuis deux ans déjà que le bloggeur Paul Chouta séjourne à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé pour (entre autres) une plainte déposée par Calixte Beyala, cette dernière n’a de cesse d’essuyer les critiques auxquelles elle répond sans ambages.
Le passage de la romancière d’origine camerounaise sur RFI dans le cadre du programme « RFI Talkshow » a sans doute fait augmenter le nombre de ses détracteurs sur les réseaux sociaux au sujet de l’affaire Paul Chouta.
En effet, l’homme des médias est détenu à Kondengui depuis deux ans pour les motifs de diffamation et n’a pas été jugé jusque-là parce son procès renvoyé une énième fois.
Si la défense et le soutien de l’accusé estiment que la plaignante use de sa notoriété et ses relations pour maintenir Paul Chouta dans les geôles, l’auteure du roman à succès « C’est le soleil qui m’a brulée » se dédouane soutenant que PC faisait l’objet d’autres plaintes déposées par d’autres femmes hormis la sienne qu’elle avoir retiré.
C’est n tous cas, la substance d’un texte publié sur son mur il y a quelques heures.
Qui a fait croire à certains qu’on peut faire pression sur la justice camerounaise ? Sont-ils camerounais, ceux qui le pensent ? Pourtant, en ce qui me concerne, je l’observe. Quand elle dit que j’ai tort, je ne bronche pas ; lorsqu’elle dit que j’ai raison, je ne bronche pas. Pourtant, ils écument les réseaux sociaux à dire que la justice camerounaise est sous les ordres. Allez donc faire pression pour libérer votre frère ! Vous aviez dit avoir vu la France, les organisations internationales, qu’est-ce que cela a changé ? Continuez à menacer au lieu de faire profil bas et de vous excuser ! Continuez à insulter cette justice et vous verrez bien ce qu’elle vous réservera ! Trop facile de me persécuter parce que tout simplement j’ai fait appel à la justice face à la persécution. C’est mon seul moyen d’action. Et contrairement à vous, je n’ai été voir personne, ni en France, ni ailleurs. J’ai confiance à la justice camerounaise et j’ai confié mon affaire à un seul avocat camerounais », a-t-elle écrit sur Facebook le 5 avril 2021.
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