Dans une tribune sur fond d’indiganature, le journaliste et activiste politique, Boris Bertolt dénonce le non-respect des procédures de passation des marchés publics au Cameroun, condamnant dans le même temps, l’inertie de la Présidence de la République face à ces « abus ».
« Quel est ce pays où des gens restent à la présidence de la République, appellent leurs frères et copains et leur donnent des marchés en milliards FCFA comme s’il s’agissait de biscuits. Sans aucune procédure de contrôle », s’étonne l’ancien de quotidien Mutations.
Lebledparle.com s’est saisi de cette tribune et vous la propose
Si Paul Biya est mort, dites-nous
On ne peut pas accepter que Paul Biya nous laisse un pays dans cet état où des fonctionnaires bafouent les règles les plus élémentaires de la gestion d’un État. Un comportement digne de la mafia sicilienne.
Souvenez-vous que je vous ai alerté sur un marché de 7 milliards FCFA passé par la Task Force Covid-19 de Ferdinand Ngoh Ngoh et je vous disais qu’il avait demandé au ministre de la Santé de signer des marchés qu’il ne connaît pas. Vous avez donc le document.
Quel est ce pays où des gens restent à la présidence de la République, appellent leurs frères et copains et leur donnent des marchés en milliards FCFA comme s’il s’agissait de biscuits. Sans aucune procédure de contrôle.
Où est le ministère des marchés publics créé pour surveiller la passation des marchés de l’État ? Où est l’Agence de Régulation des Marchés publics (ARMP) qui s’assure de la qualité et la conformité ? Ce n’est pas possible ça. Il s’agit d’une question de vie ou de mort des Camerounais.
Si Paul Biya est mort dites. Ça ne doit pas continuer. Ce n’est pas votre pays.
Regardez l’ampliation. La seule personne c’est le ministre des Finances pour lui demander de payer.
Que fait donc le Premier ministre Dion Ngute est le responsable de l’action gouvernementale ? C’est quoi ça.
Manaouda Malachie, ne signe pas ces marchés. Sinon quand l’enquête judiciaire arrivera tu vas nous expliquer comment tu avais signé des marchés qui n’avaient respecté aucune procédure.
Louis Paul Motaze, tu ne peux pas payer des marchés sans t’assurer que les procédures en termes de passation des marchés par l’État ont été respectées.
Il faut mettre un terme à ce braquage à ciel ouvert.