La scène s’est déroulée le 20 mai 2021 au quartier PK12, à Douala. Christine Ndjock, fille du colonel Ndjock Serges Olivier, élève en classe de Première au Groupe scolaire bilingue Duvaal, âgée de 16 ans s’est suicidé, en s’auto infligeant une balle dans la tête.
Selon des sources familiales, citées par nos confrères de Camer.be, la mère de l’adolescente, sortie pour faire des courses, rencontre sa fille au carrefour sur son chemin retour avec un colis en main. Elle va tenter d’obtenir une explication sur le contenu du fourniment.
Christine va signifier à sa maman qu’elle s’en va donner un peu de nourriture à son petit ami qui, lui a fait savoir qu’il meurt de faim. La maman va vertement s’opposer à cette initiative. « Pas question, fais demi-tour et rentre à la maison. Pourquoi n’appelles-tu pas ton petit ami pour venir manger à la maison ? », s’offusquerait la maman.
Vexée et frustrée de ne pas pouvoir venir en aide à son amoureux, Christine Ndjock retourne à la maison et y sera à nouveau réprimandé par sa maman. « Madame Ndjock se saisit du téléphone de sa fille, et découvre les échanges WhatsApp tenus entre celle-ci et son petit ami. Elle découvre que celui dont est amoureux sa fille, lui a même demandé d’emprunter une mototaxi, pour qu’il puisse payer à l’arrivée. Un message qui laisse croire que la fille n’avait aucun sou sur elle, mais était animée par une forte volonté de sortir son petit ami de la faim de loup qui le tenaillait », nous relate nos confrères.
Scandalisée par le contenu de la messagerie WhatsApp du téléphone de Christine Ndjock, la dame appelle son époux, le colonel Ndjock Serges Olivier au téléphone pour lui faire part du cas de leur fille. L’officier supérieur de l’armée de terre prodigue des consignes au téléphone.
Sauf que, Christine Ndjock n’a pas digéré ce revers et commence à nourrir les envies suicidaires. Ainsi, décide-t-elle de mettre fin à ses jours. Et pour cela, elle entre discrètement dans la chambre de ses parents qu’elle va passer au peigne fin, histoire de trouver le pistolet automatique de son père. Tout est sens dessus dessous dans la chambre.
L’arme de son père n’est pas à la portée du premier venu. Le colonel, avisé, la garde toujours hors de portée, à des endroits quasi impossibles. Elle finira par retrouve le pistolet automatique, et se fout une balle dans la tête.
Le corps de Christine Ndjock est gardé à la morgue de l’hôpital militaire de Douala sis au quartier Bonanjo.