Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding l’a déclaré au cours du programme dominical Club d’Elites sur Vision 4 le 30 mai 2021.
« Détournements de derniers : Faut-il relancer l’opération Epervier », telle a été la première articulation dont ont débattu les invités de Bruno Bidjang sur Club d’Elites dimanche dernier.
Il s’agissait en effet de dégager les entraves à la lutte contre les détournements de derniers publics au Cameroun en dépit des mécanismes mis en place pour ce faire (Conac, Anif, etc).
Réagissant à ce sujet, le Pr Messanga Nyamding a relevé que l’obstacle majeur c’est la corruption. L’universitaire s’offusque de ce que les plus gradés soient la plupart de temps, commandés par les moins gradés.
Selon son analyse, c’est récurrent dans le milieu universitaire, au lycée où un jeune fraichement sorti de l’Ecole normalement supérieure, se voit être promu « censeur » en cinq ans seulement sur le terrain alors que son ainé dans le métier a fait quinze années jusque-là sans être nommé « surveillant de couloir ».
Que dire alors selon le spécialiste du Droit international, entre un magistrat de premier garde et de celui de deuxième grade ? Des anomalies qui font dire au membre du Comité central du RDPC qu’ « au Cameroun, on achète les postes ».
Pour couronner le tout, « il y a des hauts fonctionnaires ont pillé l’Etat parce qu’ils veulent prendre le pouvoir », a affirmé l’ancien enseignant à l’IRIC sur Vision 4 le 30 mai 2021, appelant par la même occasion, à la transparence.