Ils ont été interpellés par les éléments de la police judiciaire de Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest.
Ils sont au total, trois jeunes gens preneurs d’otages avec demande de rançon qui ont été mis aux arrêts par la police de Bafoussam en ce début de semaine au terme des enquêtes.
Les « hors la loi », tous originaires du village Bameka dans le département des Hauts-Plateaux, région de l’Ouest sèmant le trouble dans la zone, venaient de prendre en otage « six victimes, dont les femmes libérées au quartier Lesseng à Bameka ».
Selon le récit de Canal 2 International dans son édition du 19h 50 du 14 juin 2021, les victimes étaient « enchainées » dans une concession abandonnée où elles ont été « torturées, violées, filmées nues et envoyées à leurs différents amis, plus de trois millions estoqués », apprend-on.
D’abord à Bandjoun, ensuite à Bafoussam au niveau des agences, puis Mobile Emana à Yaoundé et Rondpoint Deido à Douala à l’aide de la voiture de marque Tercel immatriculée LT 099 CQ, les femmes qui ne demandaient qu’à rejoindre paisiblement leurs domiciles, se voyaient conduites vers une destination que seuls leurs bourreaux maitrisaient.
Selon le Commissaire Divisionnaire Ndo Mvembe épse Miafo Donfack Jeannine, chef de la Division régionale de la police régionale de l’Ouest Bafoussam, « Elles prenaient les véhicules de transport en commun… Quand elles arrivent à des heures tardives, ces hors la loi profitent pour les prendre et les dames étaient sécurisées tout en sachant qu’elles étaient en train de prendre un moyen qui les achemine à la destination », fait-elle savoir tout en souhaitent une « police de proximité ».