L’armée camerounaise affirme avoir capturé une vingtaine de jihadistes présumés de Boko Haram lors d’une offensive terrestre et aérienne ayant aussi causé de lourdes pertes dans les rangs de la secte islamiste nigériane lundi à Ketta, localité de la région de l’Extrême-Nord proche de la frontière avec le Nigeria.
Selon l’agence Xinhua qui cite des sources militaires camerounaises, des troupes au sol de l’armée camerounaise ont lancé une vaste opération appuyée par des raids aériens d’hélicoptères, lundi 16 novembre 2015 aux premières heures, pour déloger un groupe de combattants présumés de l’organisation terroriste dont la présence a été signalée dans cette partie du territoire national.
L’offensive aurait duré environ deux heures, «à peu près de 4h00 à 6h00 locales (3h00 à 5h00 GMT)». Une source a confié à l’agence Xinhua qu’«au total, il y a dix-neuf de ces terroristes qui ont été capturés. Ceux qui ont été tués sont très nombreux, leur nombre exact n’a pas été déterminé. La priorité, c’est la sécurisation totale de la zone et du reste du territoire menacé par ces criminels».
Cette action militaire survient après une série d’attaques à l’armée lourde et d’attentats-suicides meurtriers non revendiqués par Boko Haram dans l’Extrême-Nord, mais que les services de sécurité camerounais attribuent au groupe terroriste qui, depuis 2013, mène ses activités dans cette région qui partage avec le Nigeria une longue frontière connue pour être poreuse.