L’affaire Martin Camus Mimb n’a pas fini de défrayer la chronique. Pendant que certains tirent à boulets rouges sur le promoteur de la radio RSI, d’autres semblent donner du tort à la fille qui apparait dans la vidéo sextape tournée au bureau du journaliste. André Luther Meka pour sa part, y voit une manipulation politique.
« Camus est victime de son soutien de la tenue de la Can au Cameroun et sa proximité avec une élite sportive soutien de la force de l’expérience et surtout aussi sa fréquentation des milieux PCRN », telle est la toile de fonds de la publication d’André Luther Meka, universitaire et communicant du RDPC sur sa page Facebook ce lundi 21 juin 2021.
L’affaire Malicka/Mimb est une affaire politique. Camus est victime de son soutien de la tenue de la Can au Cameroun et sa proximité avec une élite sportive soutien de la force de l’expérience et surtout aussi sa fréquentation des milieux PCRN. Tout l’arsenal MRC est mobilisé pour le faire couler. L’instrumentalisation d’un fait sexuel en aubaine pour un règlement de compte. La finalité n’est pas tant de restituer la dignité de la jeune fille, mais d’humilier Camus, de le dépecer et le déshabiller auprès de l’opinion. En ma qualité d’expert en communication, je suis dans une observation participante pour voir comment des lobbies souterrains formés des groupes de pressions se mettent en branle pour cueillir un soutien d’un projet majeur du gouvernement et le réduire en miette. En stratégie de communication politique, on appelle cela la transformation d’un fait divers en cause nationale, voir en une affaire de « salubrité publique », qui devrait interpeller l’Etat. Seuls les cabinets d’expertise en communication politique ont un tel talent. Voici le motus operandi : 1) on suscite des témoignages qui donnent l’émotion basés uniquement sur la banalisation et le harcèlement des femmes avec un échantillon représentatif. 2) On trouve des signatures qui comptent pour accabler la cible et délégitimer ses soutiens. 3) On fait un follow UP sur l’affaire avec un suivi quotidien alimenté d’amplifications et d’emphase en le faisant passer pour un harceleur professionnel faisant douter ainsi tout ceux qui avaient une idée positive de sa personne. On le dépeint en lui donnant un autre costume, une autre image en détruisant toutes les représentations mélioratives de lui dans la situation ante 5) On fait monter la mayonnaise pour rallier les féministes de tout bord et les âmes sensibles et surtout faire bouger les autorités judiciaires afin qu’il soit inculpé.
Objectif final : Démontrer la superpuissance du réseau communicationnel qui aura la légitimité de faire ou défaire toute personnalité qui pourra gêner leurs objectifs qui est d’avoir un boulevard pour imposer leurs plans machiavéliques. Tels sont les enjeux souterrains de cette bagarre médiatique et psychologique