Présent à l’Assemblée général extraordinaire présidée ce 13 juillet à l’hôtel Mont-Febe de Yaoundé par Seidou Mbombo Njoya, Mamadi Mahamat est passé au crible des questions des journalistes.
L’administrateur civil principal était au centre de l’actualité lundi dernier après ses deux décisions aux antipodes concernant la tenue de l’AGE de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot). Il va donc de soi, que la presse ne l’ait pas lâché d’une semelle ce matin lors du déroulement de cette réunion au Mont-Febe. « Ce qui est important sans verser dans la polémique c’est que nous devons savoir rester serein. Nous irons à la CAN et l’exercice de ce jour est d’une grande importance qu’il n’est point besoin de verser dans des commentaires inutiles », a d’abord esquivé le diplômé de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM).
« L’administration est dynamique pas statique »
De nombreux observateurs n’ont pas manqué de critiquer Mamadi Mahamat pour ses deux décisions discordantes. Serge Mbappé l’a traité de « sous-préfet léger » au cours du programme Africa Vision Sports auquel il a été invité lundi soir sur Vision 4. Dans la même veine, le journaliste Willy Kak y est allé de sa propre dénonciation.
« Vous avez un sous-préfet qui a d’abord interdit l’assemblée générale de la Fecafoot et qui 4 heures après revient sur sa décision; tout ça parce que la FIFA a brandi la menace de sanctionner le Cameroun. Nous sommes un État Souverain. Le Cameroun doit arrêter de subir les injonctions de la FIFA ! », a-t-il écrit sur Facebook.
En réponse à ses réactions, Mamadi Mahamat a déclaré : « certains ont demandé pourquoi une première décision et puis une deuxième, ce que nous devons savoir c’est que l’administration est dynamique elle n’est pas statique », a renchérit le sous-préfet de Yaoundé II. Une réplique qui ne sera sans doute pas de nature à convaincre grand monde.