Par la voix de son président Denis Nkwebo, le Syndicat national des journalistes (Snjc) demande aux autorités de veiller à la protection physique de Dipita Tongo ainsi que celle de tous les journalistes « en activité au Cameroun ».
Le coordonnateur de la rédaction de Spectrum Television (Stv) Dipita Tongo est la cible de plusieurs menaces de mort proférées par des « personnes inconnues, utilisant des moyens électroniques », selon un alerte presse signé par le président du Snjc mardi 27 juillet dernier.
A en croire les explications données par Denis Nkwebo dans ce document, le compte Facebook de Dipita Tongo a été « pris en otage par ces cybercriminels qui le harcèlent sans cesse par des messages haineux ». Ceux-ci lui ont même demandé de « mettre un terme aux débats hebdomadaires qu’il anime » sur Stv (Ndlr).
Alors que des enquêtes au sujet de cette affaire ont d’ores et déjà été enclenchées pour régler cette affaire, le président du Snjc Denis Nkwebo a voulu aller plus loin. Il invite les autorités à « assurer une pleine protection de l’intégrité physique de Dipita Tongo, ainsi que celle de tous les journalistes en activité au Cameroun». Classé 135e mondial au dernier classement de Reporters sans frontières (RSF), le Cameroun selon le rapport de cet Organisation non gouvernementale, « fait désormais partie des pays les plus dangereux pour l’exercice du journalisme sur le continent ». Si certains avaient tôt fait de battre en brèche ce classement, le cas Dipita Tongo remettra certainement le sujet sur la table des débats.