Ils ont paralysé la circulation le 16 septembre dernier à Ebolowa, capitale régionale du Sud.
Sur plus de 2000 mototaxis en circulation, seulement 300 environs ont payé leur impôt libératoire, a appris Lebledparle Faits divers des sources médiatiques.
Les services des impôts s’étant rendus sur place pour imposer le paiement de l’impôt libératoire, les conducteurs de mototaxi ont décidé de troubler l’ordre public, afin d’échapper à la répression fiscale.
En effet, il est demandé aux motoximan de payer la somme de 5600 frs CFA en deux trimestres pour l’exercice 2021, ce qu’ils trouvent lourd compte tenu des effets de la pandémie du coronavirus.
Pour exprimer leur désaccord, les conducteurs d’engins à deux roues ont barré la route du marché Oyenga. Les forces de maintien de l’ordre ont été appelées au secours pour diriger la circulation. Le Président du syndicat, a déploré pour sa l’incivisme de nombreux de membres de sa corporation.
Alerté, le sous-préfet d’Ebolowa 1er est descendu sur les lieux pour aller s’enquérir de la situation et lancer un ultimatum aux mototaximen récalcitrants.
« Les conducteurs de mototaxi doivent payer leur impôt libératoire de 5600 frs, ce n’est pas tuant, et l’élection de leur président syndical sera conditionnée à la présentation du paiement de l’impôt », a déclaré Elvis Akondji Bahagwen.