Après la fermeture du stade d’Ebimpé et la non homologation du stade de Yamoussoukro, la Côte d’Ivoire n’a plus de terrain pour accueillir les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Le stade de Yamoussoukro d’un coût de 47 milliards FCFA pas homologué par la CAF et une délocalisation est en vue pour les prochaines rencontres des Eléphants. Un coup dur pour le football ivoirien avant la double confrontation contre le Malawi les 6 et 10 octobre 2021 pour le tour préliminaire de la Coupe du Monde de 2022 au Qatar.
Après la fermeture du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, dont la pelouse est dégradée et inauguré à grande pompe il y a de cela près d’un an, la Côte d’Ivoire dont les travaux des stades qui accueilleront la CAN 2023 sont toujours en chantier, ne pouvait que compter sur celui de Yamoussoukro achevé, pour accueillir ses prochains matchs.
Mais comme un coup de massue, la Confédération Africaine de Football (CAF) au travers d’un communiqué, a décidé de ne pas homologuer le stade de la capitale politique et administrative du pays, parce que, selon l’Institution, il ne respecterait pas les normes pour accueillir une rencontre internationale. Par conséquent, le match retour des éléphants prévu en terre ivoirienne pourrait être délocalisé dans un pays limitrophe où à défaut se jouer en Afrique du Sud qui accueillera le match aller contre les Flammes.
Avec cette décision et à deux ans de la CAN, l’on s’interroge si ce stade de 20.000 places sera retenu pour accueillir la compétition. 7 ans après avoir obtenu l’organisation de la coupe d’Afrique des nations de football, la Côte d’Ivoire peine à répondre au cahier des charges de la Confédération africaine de football. Aucun stade n’est fonctionnel pour abriter un match international.