Hamadou Oumara, communicant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais croit qu’il est prétentieux d’affirmer que l’incendie du sous-préfet de Bengbis dans la région du Sud est l’œuvre des militants de cette formation politique. Il suggère d’explorer d’autres pistes.
Alors que les opérations de renouvellement des organes de base du RDPC qui seront bouclées le 30 septembre 2021 continuent de secouer le pays, Hamadou Oumara soutient non seulement que l’heure n’est pas encore aux sanctions, mais aussi invite l’opinion à questionner « la réelle appartenance politique » de ces militants, auteurs des débordements.
« Au RDPC il y a ce qu’on appelle la rétribution du militantisme, ces militants de base ont besoin des appuis pour mener des activités dans leur localité. Relativement à ce qui s’est passé à Bengbis, il faut déjà s’interroger sur l’appartenance réelle de ces personnes au RDPC (celles qui ont incendié la maison du sous-préfet). Rien ne prouve que ce sont les militants du RDPC qui ont incendié la maison du sous-préfet. Le RDPC est en train de se préparer pour les élections à venir d’où ces incidents. C’est un parti qui restera debout si un jour le président Biya se retire. Le 3 ème président du Cameroun sortira du RDPC en 2025 », justifie-t-il sur la radio ABK le 27 septembre 2021.
En outre, l’homme politique accuse les hommes de médias « jeter l’huile sur le feu », en ramenant « les bagarres du quartier au niveau national ». Pourtant, « Si on veut faire de bilan, c’est dans quelques régions qu’il y a eu quelques égarements des camarades de notre parti », fait-il savoir.