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L’affaire Ayissi Mengue, jeune garçon dont les organes vitaux ont été extraits à l’hôpital central de Yaoundé à des fins inavouées, fait le menu de plusieurs quotidiens en kiosque ce matin.
Dans ce chapitre, Émergence titre à sa grande Une : « L’hôpital central de Yaoundé face aux accusations de trafic d’organes ». Notre confrère renseigne ces accusations font état d’un corps « prétendument délesté de son cœur, son sexe et ses reins ». Au moment où le directeur de cette formation sanitaire se défend, le ministre de la Santé a prescrit une enquête pour établir les responsabilités.
« Le trafic d’organe secoue l’hôpital central de Yaoundé », titre ce matin, InfoMatin. D’après ce journal dans son numéro en kiosque, dans une interview à la télévision publique nationale, le directeur de cet hôpital, Joseph Pierre Fouda dément les accusations de la famille du jeune Hilaire Ayissi qui accuse le personnel médical d’avoir soustrait les organes de leur enfant.
Échos Santé nous fait savoir qu’une autopsie a été prescrite pour [enfin] faire lumière sur cette affaire qui secoue l’opinion. « Afin de mettre fin aux accusations de mutilations et de soupçons autour du décès du jeune de 22 ans, le Pr Joseph Fouda de concert avec les autorités sanitaires a fait sceller le corps du défunt par le procureur de la République » dans l’optique de permettre qu’une autopsie soit réalisée par le médecin légiste de la famille dans un bref délai, apprend-on.
EcoMatin parle de corruption au Cameroun. En effet, le journal d’Émile Fidieck renseigne qu’en 2020, l’Agence nationale d’investigation financière a reçu 785 déclarations de soupçon. 232 rapports ont été adressés aux instances compétentes pour des infractions relatives aux fraudes diverses, l’escroquerie, le scamming le détournement de deniers publics et la corruption.
« Le Secrétaire général à la Présidence de la République, un garçon de courses aux pouvoirs étendus » c’est en ces termes que le trihebdomadaire Essingan désigne Ferdinand Ngoh Ngoh dans sa publication de ce mercredi 29 septembre 2021. Dans les détails, notre confrère explique que le président de la République ne tient le pouvoir que « par lui et à travers lui », d’où ses nombreuses « hautes instructions » qui font l’ombre chez certains et attisent des convoitises chez les plus ambitieux dans un contexte de bataille de positionnement.
La fête des enseignants au Cameroun pourrait se tenir sans pagne. Pour cause, la Cicam annonce une production limitée pour l’édition 2021. Les détails sont à retrouver dans Mutations dans sa livraison de ce jour.
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