C’est ce qu’a rassuré le chef de la division de la Communication du ministère de la Défense, le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo.
Beaucoup s’attendaient à une riposte rude de l’Armée face aux combattants séparatistes après la série d’assassinats des soldats à Kumbo et à Bamessing au Nord-Ouest les 12 et 16 septembre dernier. Que non ! « Ni la énième provocation de nos ennemis, ni la jactance médiatique ne seront parvenus à faire basculer notre gouvernement dans le piège des représailles aveugle qui lui est manifestement tendu », a rassuré Cyrille Serge Atonfack Guemo dans l’une de ses récentes sorties.
Pour l’officier supérieur, « Il n’est surtout pas question de tirer vengeance de la mort des frères d’armes, quand bien même ils auraient été lâchement ôtés à l’existence ». Par conséquent, « le branlebas de combat dans les zones rongées par la vermine du terrorisme prétendument séparatiste », n’aura pas lieu, a-t-il souligné.
Au contraire, fait savoir le porte-parole de l’Armée, les consignes ont été données par la hiérarchie pour plus de vigilance dans ce contexte délicat : « contrairement à ce qui se produit sous d’autres cieux en des circonstances similaires, l’incitation à l’escalade initiée par les groupes armés terroristes, à travers l’usage d’armes lourdes contre des forces en mission de maintien de l’ordre, n’aura reçu pour réponse qu’un rappel des consignes, pour plus de vigilance sur l’environnement opérationnel et plus de proportionnalité et de discrimination dans l’application d’éventuels feux »,a-t-on appris de la même source qui tient au retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.