« Ma santé s’est détériorée après avoir été atteint par des tirs de l’Armée », a déclaré le Rev. Voma Simon Montoh, modérateur de la PCC de Ntanfoang-Bali

Ce dimanche 17 octobre 2021, l’homme de Dieu est revenu sur le drame survenu dans son Eglise il y a quasiment deux mois.

Pastant — **Rev. Voma Simon Montoh** (c) Droits réservés

A la suite de la tragédie survenue le dimanche 22 aout 2021, Presbyterian Church in Cameroon (PCC) de Ntanfoang-Bali dans la région du Nord-Ouest, l’Armée avait fait une sortie pour en éclairer les circonstances.

L’on apprenait alors, à travers un communiqué signé du chef de la division de la communication du ministère de la Défense, le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo que, les deux victimes de l’attaque « ont été touchées par des plombs et chevrotines, munitions artisanales produites clandestinement par les terroristes » à l’issue des « premières constatations balistiques ».

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Le communiqué du Minedf renseignait par la suite que les combattants séparatistes, accusés d’être à l’origine de l’attaque. Ils « se sont réfugiés en plusieurs groupes, dans l’église et les bâtiments de la place avant d’ouvrir un feu nourri et confus depuis leurs différents refuges », pouvait-on y lire.

Toutefois, deux mois après, le modérateur de PPC semble imputer la responsabilité des coups de feu aux forces républicaines. « Ma santé s’est détériorée après avoir été atteint par des tirs de l’armée », a déclaré le Rev. Voma Simon Montoh, dimanche 17 octobre 2021.