Celui qui se présente comme l’homme du rassemblement entend assainir le milieu sportif camerounais, lequel, pour lui, est caractérisé par un individualisme nocif.
Il n’est pas un ancien Lion indomptable. Mais, Jean Crépin Nyamsi pense qu’il est l’homme de la situation. D’ailleurs, il ne le cache pas à l’affiche de sa profession de foi lorsqu’il dit qu’il maitrise le management et la gestion. Le 4e candidat officiellement déclaré veut assainir le milieu sportif « dont le rythme est malheureusement imprimé par un individualisme pernicieux, nocif et réducteur d’un sport noble », mais aussi réhabiliter l’amour du peuple camerounais avec l’environnement du football amateur ainsi que celui professionnel. « Ma candidature à l’élection du président de la Fecafoot rompt résolument avec ce temps de prédation des intérêts qui ne profitent à la société camerounaise sportivement parlant », fait savoir cet enseignant-chercheur. Parce qu’étant à la croisée des chemins, Jean Crépin Nyamsi estime que le temps du sursaut s’impose pour un football camerounais du futur, le tout dans une gestion transparente.
Le président du conseil d’administration de Dihep Dikam veut rebâtir le football. Le ballon rond étant par excellence une discipline d’équipe, le président fondateur de l’Université internationale française du digital marketing, 41 ans sonnés, veut s’entourer des autres. Pour une Fédération camerounaise de football forte et des acteurs de la profession réunis autour d’une même idéologie, le natif de Douala axe son chantier autour de quatre principaux points : Une Fecafoot réconciliée « organiser les états généraux du football camerounais afin d’établir un état des lieux… », une Fecafoot rénovée « Adapter la gestion, transparente, moderne et viable aux normes internationales… », une Fecafoot rajeunie « valoriser l’expérience des jeunes dirigeants de clubs… » et une Fecafoot riche de ses lauriers « soutenir les clubs engagés en compétitions africaines… ». Cependant, à court termes, celui qui dit maitriser la gestion et le management présente quatre actes forts qu’il prendra s’il vient à être élu le 11 décembre prochain. « La diminution de mon salaire par 2, la diminution du nombre pléthorique des délégations pendant les voyages, la suppression des perdiems et commissions de voyages non justifiés et la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante à la Fecafoot dirigée par les membres de la société civile», conclut celui qui plaide pour une Fecafoot dirigée par les jeunes.