En substance, l’autorité administrative rappelle à toutes fins utiles que nul n’a le droit de se rendre justice.
Des sources concordantes, dans la nuit du 27 au 28 octobre dernier, les populations en furie ont surpris un gang de trois présumés malfrats au centre de Fondjomokwet dans la région de l’Ouest. Si d’eux d’en eux ont pu se sauver de la colère des habitants, le troisième du trio aura été malchanceux. Il a été rattrapé puis lynché à mort. Et pour Luc Ndongo, le préfet du département du Haut-Nkam, un groupe « d’individus accusés de vol (qui) ont été brûlés à la place publique par des foules en furie ».
Faisant suite à cet incident, le chef de terre rassure que « les auteurs et coupables de ces véritables assassinats que constituent ces lynchages publics répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes ».
L’autorité administrative est d’autant plus convaincue qu’il a pris des « mesures énergiques ». En effet, Luc Ndongo a dépêché une commission départementale présidée par le premier adjoint préfectoral, le procureur de la République, le commandant de compagnie, de gendarmerie et un médecin légiste dont la mission est de « ramener la paix et l’ordre » à Fondjomokwet.