Au cours de l’ouverture de la session ordinaire de ‘Assemblée nationale il y a quelques jours, le député du Social Democartic Front(Sdf), Joshua Osih, a insisté sur le dialogue comme solution à la crise anglophone.
« Le gouvernement n’a pas le choix. Les Camerounais espèrent qu’après 5 ans, le gouvernement aura le courage nécessaire pour permettre au parlement de discuter de la crise », a déclaré Joshua Osih.
Pour l’homme politique, le gouvernement en place n’a pas de choix que se soumettre à cette exigence :
« Je pense qu’aujourd’hui, ils n’ont pas le choix. Ils n’ont qu’à le faire », a-t-il réitéré.
Pour appuyer les propos du premier, l’hon. Ekolle Peters a affirmé que les évènements horribles qu’il vit sur le terrain nécessitent un remède efface pour y mettre fin.
« Je suis de Kumba et je réside à Kumba, j’ai été témoin des événements. Nous devons mettre un terme à cela parce que c’est une question d’humanité, plutôt que d’affiliations politiques », a soutenu ce dernier.
Pour rappel, Paul Biya avait convoqué le 10 septembre 2019, le dialogue national qui se tint du 30 septembre au 4 octobre de la même année, sous les auspices du Premier ministre Joseph Dion Nguete.
Deux ans après, ce dialogue semble ne pas avoir été efficace tant les exactions continuent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.