in

Louis Marie Kakdeu : « Je suis contre le mouvement de Guibai Gatama »

LMK ABK

Dans la matinale d’ABK Radio du mardi 16 novembre 2021, Achille Assako a donné la parole au Dr Louis Marie Kakdeu, Chroniqueur permanent sur l’affaire des quotas dans les concours administratifs, revendiqué par le Coordonnateur du mouvement 10 millions de nordistes.

LMK ABK
Louis Marie Kakdeu – capture photo

 

Pour lui, c’est un mauvais fonds de commerce de l’élite prédatrice du Nord. « Ce paradigme est très dangereux pour la paix de la société, je suis contre le mouvement de Guibai Gatama; si le nord est marginalisé aujourd’hui c’est à cause de cette élite prédatrice qui n’a rien fait pour le développement de cette localité, pourtant la deuxième personnalité de ce pays vient du Nord », déclare-t-il au téléphone dans ABK Matin.

L’Universitaire, déplore le fait que le concours de l’Enam est une reproduction de l’élite dirigeante à travers leurs enfants. « Vous avez déjà vu un fils de président recevoir le fils d’un paysan ? Ce n’est que les enfants des élites nordistes qui réussissent le concours de l’Enam. C’est très regrettable », regratte-t-il.

Pour approfondir :   Joe Biden - Paul BIYA : « Ce que nous reconnaissons aux deux hommes, c’est qu’ils aiment le pouvoir », Aristide Mono (Audio)

Il pense que le journaliste et promoteur du mouvement 10 millions de nordistes fait plutôt la promotion de l’élite prédatrice. « Nous n’avons pas vu Guibai Gatama Soutenir l’opposition qui peut apporter un changement aux maux qu’il décrit. Je l’accuse d’être le porte-parole de l’élite prédatrice du Nord », affirme l’analyste politique.

« Si aujourd’hui on demande à Guibai Gatama qui est nordiste et ne l’est pas ? Il ne saurait vous donner une réponse. Ceci est en décalage avec l’article 60 de la loi », ajoute le Chercheur.

Pour approfondir :   Cameroun : Malaise chez les chauffeurs des hauts commis d’état

L’Economiste, propose une alternative à l’équilibre régionale. « Au sujet de l’affaire de quota, je ne soutiens pas l’équipe régionale (…) Il faut adresser les recommandations aux bonnes personnes et surtout savoir quoi demander », suggère l’homme politique.

« On ne peut plus se baser sur l’équilibre régional pour revendiquer quelque chose. Il faut plutôt se battre pour créer les conditions de la libre compétition », poursuit-il.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

armerido

Crise anglophone :  Des échanges de tirs entre soldats et séparatistes font deux morts à Bamenda

Serge Aurier

Serge Aurier plus que Confiant avant d’affronter le Cameroun : « C’est plus facile d’aller au Cameroun en étant premier »