Selon le communiqué du capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack, chef de la division de la communication du Mindef, l’attaque perpétrée au lycée bilingue d’Ekondo Titi dans le Sud-ouest est l’œuvre de « la milice du général Ten Kobo ».
« Une dizaine d’assaillants sécessionnistes perfidement vêtus d’uniformes militaires et munis d’armes automatiques a fait irruption au Lycée bilingue (…) et a froidement ouvert un feu nourri et aveugle en direction des salles de classe où se trouvaient déjà des élèves et des enseignants en cours avant d’actionner un engin explosif », écrit Cyrille Atonfack.
Dans le prolongement de son communiqué, le chef de la division de la Communication du Mindef soutient que c’est la milice du « general Ten Kobo » qui a mené l’attaque du 24 novembre dernier au Lycée bilingue d’Ekondo Titi. Ce groupuscule séparatiste est « par ailleurs déjà responsable de l’enlèvement et la séquestration de quelques délégués départementaux du département du Ndian le 15 juin dernier », apprend lebledparle.com dans un communiqué signé le 25 novembre.
La même source fait le bilan de cette attaque en révélant que c’est plutôt cinq personnes qui ont été tuées, soit une enseignante et quatre élèves âgés de 12 à 17 ans. Sept élèves blessés, dont un grièvement.
L’armée affirme avoir engagé un ratissage pour retrouver les assaillants, mais ne dit pas si cette opération a abouti à l’arrestation des mis en cause.
Les premières informations de cette attaque faisaient état de trois adolescents et une enseignante.