Sur son compte Facebook, le dimanche 05 décembre 2021, le président du Parti camerounais pour la réconciliation (PCRN) et député de la nation informe qu’il a été interdit de parole à l’occasion de la séance plénière d’adoption du Budget 2022 du Cameroun. Aussitôt son Porte-parole a réagi.
Face à cette interdiction, ses camarades politiques et députés par solidarité ont quittés la salle après lui. « Pour des raisons qui nous échappent et en totale violation de la Loi portant Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, j’ai été interdit de parole lors de la séance plénière d’adoption du Budget 2022 de l’Etat du Cameroun. Dans l’impossibilité de relayer les attentes du peuple et d’exprimer mes observations, j’ai pris acte du musèlement et j’ai décidé tout naturellement de quitter la salle. J’ai été spontanément suivi par les autres Députés PCRN », écrit l’homme politique.
La porte-parole de Cabral Libii s’est aussi prononcée et condamne l’acte vécu à la chambre basse du parlement camerounais. « Incapables d’achever la construction d’un stade débutée y’a une décennie, quand bien même le peuple Camerounais attendait un complexe, de finir la construction de l’autoroute le plus cher au monde, de faciliter l’accès aux soins de santé , à l’éducation , au logement, à l’eau et à l’électricité aux populations ; manifestement indifférent à la crise foncière en gestation dans le Pays du fait d’un régime foncier complètement inadapté ; museler les opposants politiques semble constituer le nouvel exécutoire du pouvoir », écrit Anne Féconde Noah.