Les rumeurs et polémiques sur les réseaux font désormais place à la réalité ; un soutien au fils de Paul Biya se dessine à trois ans de la présidentielle.
« Le délégué de Yaoundé I invite les jeunes de toute part à accompagner le Mouvement citoyen des Frankistes (M.C.F.P.U) dans toutes les activités et de prendre part à la première assemblée générale qui se tiendra au Palais de Congrès le 19 décembre 2021 », peut-on lire sur une banderole implantée au quartier Bastos à Yaoundé.
Il faut dire que c’est depuis au moins deux ans que l’opinion soupçonne les ambitions de Franck Biya d’occuper le fauteuil du Palais d’Etoudi bien que les textes sont clairs : « En cas de vacance de la Présidence de la République pour cause de décès, de démission ou d’empêchement définitif constaté par le Conseil constitutionnel, le scrutin pour l’élection du nouveau Président de la République doit. Bien plus, L’intérim du Président de la République est exercé de plein droit, jusqu’à l’élection du nouveau Président de la République, par le Président du Sénat. Et si ce dernier est, à son tour empêché, par son suppléant suivant l’ordre de préséance du Sénat », précise le rôle constitutionnel du président.
Or, dans un article publié en avril 2021, Afrique Jeune Afrique révélait que « prudent, Franck Biya s’est jusqu’à présent gardé de désavouer ces militants. Il a néanmoins laissé son entourage démentir toute ambition », fait-il savoir.