Quelques semaines avant la Coupe d’Afrique des nations (Can) au Cameroun, les séparatistes des régions anglophones lancent un ultimatum.
Une faction séparatiste, le « Conseil de gouvernement ambazonien », a noté dans un document signé le 10 décembre 2021 que les matchs du groupe F ont été fixés à Limbe, « territoire de l’ancien britannique Southern Cameroons ».
L’unité a déclaré qu’elle saisirait toute occasion pour perturber les rencontres du tournoi prévues dans cette ville du Sud-Ouest en raison du conflit armé en cours. De ce fait, elle s’est adressée aux gouvernements gambien, gambien, tunisien et mauritanien.
Ces menaces surviennent à trois semaines de la 33ème édition de la Can qui va débuter le 9 janvier 2022 pour s’achever le 6 février. Il y a quelques jours, la mascotte de la compétition a pourtant fait le tour de Buea dans le Sud-Ouest et Bamenda dans le Nord-Ouest.
Les pouvoirs publics le savent, la réussite du tournoi dépend de deux facteurs fondamentaux. D’abord la crise sécuritaire marquée les exactions séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest et même Boko Haram à l’Extrême-Nord.
Puis, la crise sanitaire caractérisée par la pandémie du coronavirus. Les officiels de la Caf, en accord avec le gouvernement camerounais, ont rendu obligatoire, le vaccin à tous les potentiels spectateurs.