Samuel Eto’o : « La Fecafoot que je représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette coupe d’Afrique au Cameroun ! »

Le président de la Fédération camerounaise de Football s’est livré sur la tenue (ou non) de le prochaine Can au Cameroun dans un entretien avec nos confrères de Canal + sport 1 ce lundi 20 décembre 2021.

C’est un Samuel Eto’o Fils un peu essoufflé lové dans un fauteuil, que nous apercevons dans un court métrage mis en ligne sur les réseaux sociaux par Canal + Sport 1, ce lundi 20 décembre 2021. Le nouveau président de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot), interviewé par nos confrères français, n’a pas montré le moindre doute sur la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2021) au Cameroun : « Mais je ne vois pas pourquoi elle [la Can] n’aura pas lieu ? [….] La fédération [Fecafoot], en tout cas, que je représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette coupe d’Afrique [au Cameroun] ! », a garanti Samuel Eto’o.

« Si l’Euro s’est joué […] Pourquoi la Can ne se jouerait pas au Cameroun ? »

  Le patron du Football camerounais ne trouve pas de raisons valables sur la délocalisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, et encore moins sur son report comme le souhaite la Fédération internationale de Football Association (Fifa). Bien au contraire, Samuel Eto’o considère cette perspective comme une combine. « Si l’Euro [2021] s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie avec des stades pleins comme [en Hongrie ndlr]. Il n’y a pas eu d’incidents, et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe. Pourquoi la Coupe d’Afrique ne se jouerait pas au Cameroun ? »

Complot contre les africains ?

  Pour conclure, la légende du football mondial a émis l’hypothèse d’une conspiration ourdie par les occidentaux pour empêcher la tenue de cette grande fête du football dans son pays. « […]. On est en train de nous dire que… comme on nous [les africains] a toujours traité…, nous sommes des moins-que-rien, alors nous devons subir […]. Qu’on nous dise clairement les choses […] ; Ce qui est difficile dans cette façon de faire, c’est que des africains sont encore complices », a déploré Samuel Eto’o.