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[Tribune] : CAN TotalEnergies 2021 : Alea jacta est

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Dans son éditorial signé le 9 janvier, date marquant le début de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, le capitaine de vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Guemo fait le point sur cet évènement sportif continental.

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Cyrille Atonfack (c) Droits réservés

Lebledparle.com vous livre dans son intégralité, l’éditorial du chef de la Division de la Communication du ministère de la Defense.

CAN TotalEnergies 2021 : Alea jacta est

09 Janvier 2022, coup d’envoi de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

Un évènement sportif qui aura le don de mettre le Cameroun en point de mire de toutes les attentions, tout autant que notre pays sera le point d’ignition des clameurs que vont pousser des millions de passionnés à travers la planète.

Sur les aires de jeu de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Limbé et Garoua, les 24 sélections nationales en lice vont rivaliser de cohésion, d’adresse et de puissance dans le seul but de conquérir le trophée de toutes les convoitises, ceci à la suite d’étapes qualificatives franchies de haute lutte.

De haute lutte, comme l’aura été la conquête par le Cameroun du droit d’organiser cette 33ème édition de la CAN. Notre pays avait dû triompher tantôt d’oppositions à la régulière, tantôt de rivalités beaucoup plus sournoises.

Ainsi embarquée dans la diplomatie du sport, une activité éminemment géopolitique qui en réalité ne renferme aucune des vertus reconnues à l’éthique sportive, c’est à force d’opiniâtreté, de ténacité et de capacités de persuasion que la candidature de notre pays aura raison des obstacles et objections maintes fois brandis par des postulants aux pedigrees beaucoup moins impressionnants.

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La raison d’une telle levée de bouclier résidant dans le caractère inédit de cette édition de la CAN, qui se disputera à 24, ce qui suppose la mobilisation d’un ensemble de ressources financières et infrastructurelles d’un coût si élevé qu’elles seraient pour l’instant hors de la portée de la plupart des nations d’Afrique subsaharienne.

Par ailleurs, en plus de se jouer en pleine période de stress sanitaire lié à la pandémie du COVID-19, ce tournoi est susceptible d’avoir un impact considérable sur la nature des décisions à venir, relatives à la viabilité et la périodicité des compétitions continentales africaines à insérer dans le calendrier international.

A l’heure comme chacun peut le constater de la politisation, la financiarisation et la médiatisation à outrance de l’activité sportive, la compétition qu’abrite le Cameroun passe pour être un examen de probation des capacités africaines en matière d’organisation de rendez-vous sportifs d’envergure mondiale.

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Son déroulement se veut donc sans accroc, la moindre broutille risquant d’être récupérée, amplifiée, déformée et généralisée, comme étant symptomatiques de nos incompétences.

Il est en effet dans l’intérêt de certaines parties, d’étouffer dans l’œuf d’éventuelles ambitions africaines en matière de positionnement dans le domaine du sport, mais pas que.

Pour le peuple du Cameroun en général, les Forces de Défense et de Sécurité en particulier, les dés sont jetés.

A l’un et aux autres de savoir s’accorder pour présenter au monde entier, les réalités d’une Afrique en miniature en paix et en sécurité, les réalités d’un peuple uni, fier de la diversité de ses composantes, et par-dessus tout un peuple hospitalier doué d’un sens de la fête et du partage à nul autre pareil.

Aussi au soir du dimanche 6 Février, lorsque s’éteindront les lampions de la  33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, laudateurs et contemplateurs diront du Cameroun : Il l’a fait.

Excellente CAN à toutes et à tous. /-


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