Très chers abonnés, heureux de vous retrouver encore pour vous servir votre revue de presse, première édition de l’année. De la CAN au menu des journaux parus en kiosque ce matin au Cameroun.
Cameroon Tribune appelle à la mobilisation générale pour combattre le phénomène de stade vides. S’inspirant de la note du président de la République réduisant les heures de classe et de travail, notre confrère en kiosque soutient que la décision vise à faire participer massivement tous les Camerounais à cette fête sportive continentale qui se déroule sur notre territoire depuis une semaine.
La Nouvelle Expression critique avec verve la note du chef de l’Etat qui réaménage les heures de travail dans le secteur public en vue d’inciter les populations à se rendre dans les stades. D’après ce qu’écrit le journal, les élèves qui sont loin d’être les clients de la CAN, « vont être des victimes collatérales de l’amateurisme des décideurs ». Pour Jean-Michel Nintcheu qui s’exprime dans les colonnes du journal La Nouvelle Expression ce matin, cette décision « revient à privilégier la distraction à l’éducation et à la performance tant souhaitée de notre administration publique ».
Le journal de la rue de l’aéroport, Mutations parle aussi de la CAN, et présente le Covid-19 comme étant la menace « fantôme » de la compétition. Dans une enquête que nous propose notre confrère, ce dernier démontre comment le virus déstabilise les équipes et « hypothèque la compétitivité du tournoi ».
Si pour Mutations, le Covid-19 reste un frein hydraulique pour le bon déroulement du tournoi, Échos Santé lui affirme que le pari sanitaire a été « réussi » dans le cadre de cet évènement sportif. « Entre visite inopinée du ministre de la Santé, élargissement des points de vaccination dans les villes où se tiennent la prestigieuse compétition, le dispositif du testing du Covid-19 mis en place dans les aéroports, des actions fortes ont été menées par les soldats de la santé pour un succès total sur le plan sanitaire », justifie notre confrère.
Sortons de la CAN, pour parler d’autres informations qui font également l’actualité dans le pays. Dans les colonnes du journal EcoMatin parution de ce matin, l’on apprend que la campagne de sensibilisation du ministère des Finances auprès des entités publiques disposant de comptes dans les banques commerciales a pris fin le 31 décembre 2021. Dès le mois de février 2022, « l’État qui rentre de plain-pied dans la comptabilité patrimoniale, mettra en service le compte unique du trésor en vue d’avoir une vue globale et transversale des avoirs publics où qu’ils se trouvent », indique le journal d’Émile Fidieck, qui ajoute que cet état de fait va entraîner la fermeture de plus de 1000 comptes abritant des ressources dormantes dans ces établissements financiers.
Alors au Tribunal criminel spécial pour voir comment le ministre des Travaux publics, Emmanuel Ngannou Djoumessi a fait tomber Atangana Bikoué. Dans le récit y relatif que nous propose l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire Kalara, il apparait que c’est une plainte de l’ancien ministre des Travaux publics qui est à l’origine qui est à l’origine de la descente aux enfers de l’ancien administrateur du fonds routier. Selon Kalara, plusieurs accusations de fonds publics dont une de 9 milliards sont mises à sa charge. Retrouvez en page 3, les détails de son interpellation le jour de Noël.
Chers abonnés, merci de nous avoir visité ce matin. À demain pour une nouvelle édition !