Shepherds Law Firm a écrit à la CAF pour solliciter le report de ce 8e de finale le 29 janvier ou une contre-expertise médicale.
A quelques heures du 8e de final prévu ce 24 janvier entre les Lions indomptables et les Cœlacanthes, le cabinet d’avocats comorien Shepherds demande un report de la rencontre ou une contre-expertise médicale. C’est la teneur d’une demande formulée par ces avocats à la Confédération africaine de football (CAF) le 23 janvier 2022.
D’après Shepherds Law Firm « contre toute attente et à l’avant-veille de cette rencontre, l’opinion comorienne et les amoureux du foot ont été surpris d’apprendre que pas moins de 12 membres de l’équipe comorienne dont l’entraîneur et les deux gardiens de but ont été testés positifs au covid le 22 janvier 2022 ».
Les partisans de la thèse complotiste, poursuit le cabinet d’avocats, « émettent l’idée d’une manœuvre frauduleuse visant à freiner ou éliminer sur tapis vert, la pétillante mais ambitieuse équipe des Comores dans son élan victorieux. » Dans ces conditions, argumente Shepherds Law Firm, on ne peut raisonnablement pas envisager un match équitable sans prendre en compte ce cas de force majeur qui serait contraire au fair-play et à la loyauté tant prônée par la CAF et la FIFA.
Au regard de la situation, « il est dans l’intérêt de l’équité du sport, que ce match soit reporté de cinq jours pour préserver l’esprit du jeu et le socle sur lequel repose toute la beauté du football », suggère le cabinet d’avocats, qui demande par ailleurs à la CAF d’ordonner une contre-expertise médicale afin que « triomphe en tout temps, même en temps de covid l’idéal du fair-play ».
La CAF n’a pour l’heure donné aucune suite à cette demande, et le match contre le pays hôte est toujours prévu ce soir à 20H au stade d’Olembé.