Les mis en causes dont les identitées n’ont pas encore été défoilées, séjournent dans une prison béninoise depuis le mois de décembre 2021. Ils défilent depuis le 24 janvier 2022 devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) du Bénin pour répondre des faits de faux et usage de faux, a appris lebledparle.com de la SBBC.
D’après le récit de notre confrère, qui cite lui-même un média béninois, « Mario Elomn Mètonou, le procureur spécial près la Criet, a auditionnés ces six Camerounais. Ce qu’on sait de cette affaire, en attendant les débats, c’est que les mis en cause se sont présentés à l’aéroport de Cotonou avec des passeports béninois en leur possession, dans le but d’accomplir les formalités de police avant leur embarquement pour Istanbul (Turquie), ultime étape avant l’Équateur, en Amérique du sud, leur destination finale », peut-on lire.
Les éléments de la police des airs béninoise démasquent des irrégularités dans leurs documents de voyage et ils déduisent qu’il s’agit de fausses identités. Les six présumés faussaires sont mis aux arrêts et laissés à la disposition de la direction de l’émigration et de l’immigration.
Selon la SBBC, au Bénin, l’affaire fait grand bruit parce que le directeur de l’émigration et de l’immigration, le commissionnaire divisionnaire Florent Edgard Agbo, se retrouve sur le banc des accusés. Il est poursuivi par la Criet pour abus de fonction.
À en croire RFI, il aurait relâché sans raison les six présumés faussaires Camerounais. Qui ont été retrouvés par la suite.
Le 27 décembre 2021, Florent Edgard Agbo est mis aux arrêts. Tout comme plusieurs policiers béninois, soupçonnés par la justice d’avoir participé dans cette affaire. C’est aussi le cas pour un chef de quartier à qui il est reproché d’avoir délivré des attestations de résidence indispensables pour l’établissement d’un passeport au Bénin. Tous ont été placés en détention provisoire.