Après le Mali, la Guinée Conakry, Burkina Faso, c’est autour de Guinée Bissau où les militaires veulent renverser le pouvoir en place. Au courant de cette situation, l’Union Africaine via le président de sa commission a réagi.
En effet, alors que le président Umaro Sissoco Embaló et son gouvernement étaient réunis en conseil des ministres extraordinaire ce mardi 1er février après-midi, des tirs ont retenti autour du palais du gouvernement où ils se trouvaient, a appris lebledparle.com des sources médiatiques locaux.
« Des tirs nourris étaient entendus ce mardi depuis le début de l’après-midi à Bissau dans le secteur du palais du gouvernement. Le président Umaro Sissoco Embaló ainsi que son Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, et des ministres, étaient présumés s’y trouver pour un conseil des ministres extraordinaire. Le bâtiment était encerclé par des hommes lourdement armés », lit-on dans Jeune Afrique.
À travers un communiqué rendu public le mardi 01er février 2022, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, dit suivre avec une vive préoccupation la situation en Guinée Bissau caractérisée par la tentative de coup d’État contre le Gouvernement du pays.
Et comme tel, il souhaite que les militaires retournent dans les casernes et qu’ils protègent le président élu. « Il appelle les militaires à retourner, sans délais, dans leurs casernes et à assurer l’intégrité physique du président Umaro Sissoco Embalo et des membres de son gouvernement et à libérer immédiatement ceux parmi eux en détention », écrit Moussa Faki Mahamat.
Pour rappel, la tentative de coup d’Etat intervient une semaine seulement après un remaniement ministériel, opéré dans le pays le 24 janvier 2022, et qui a abouti au limogeage du secrétaire d’État à l’ordre public, Albert Malu.