Dans un communiqué paru vendredi dernier, le président du Conseil national de la communication(Cnc), Mgr Befe Ateba, lance une vaste campagne d’identification des entreprises audiovisuelles privées qui exercent au Cameroun.
Dans ce communiqué, le Conseil donne 2 semaines à ces organes pour fournir les éléments nécessaires de leur activité. Du coup, diverses sociétés de presse sont inquiètes.
La mesure du Cnc s’inscrirait-elle dans la fermeture des médias privés qui ne rempliraient pas les conditions ? C’est ce qui va sans dire, puisque dans la composition du dossier, figure la fameuse ‘’Licence d’exploitation’’ que bon nombre d’exploitants ne possèdent pas. Même si, selon Mgr Befe Ateba, cette mesure ne vise pas à sanctionner ces médias « Il s’agit d’une mesure d’identification »
Au Cameroun, depuis la libéralisation de l’audiovisuel en 1990, le paysage médiatique s’est traduit par une hausse considérable des entreprises de presse privées. Une vraie forêt, qui réussie parfois à convaincre les étrangers que ce métier nourrit son Homme au pays.
Pour fonctionner, la loi prévoit entre autres, que ces entreprises versent comme caution, 100 millions de Fcfa et qu’elles affilient leur personnel à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Mais sur le terrain juste quelques organes sont en règles. Ce qui peut justifier la colère de certains. « Il faut que les gens se conforment à la lois » soutient Dieudonné Ngassam en service à la Radio Siantou. « Le ton du gouvernement est le bienvenu » Debeau Andebe en service à Canal2 international.
Fini la cour du roi PETAUD? Wait and see!