Alors qu’une grève des enseignants réunis autour du mouvement « OTS » entendez, « on a trop supporté » a été engagée lundi dernier, le parlementaire Cabral Libii dit avoir prêté une oreille attentive aux doléances des seigneurs de la craie et somme le gouvernement d’agir pour un retour à la normale.
Le président du PCRN a commis ce 23 février, un communiqué au sujet de la grève des enseignants observée dans plusieurs établissements de l’enseignement secondaire depuis le lundi 21 février 2021. « Chers enseignants, tout en vous rassurant que c’est avec un intérêt particulier que je suis l’évolution de la situation…je vous assure de mon écoute et de ma détermination à accomplir ce qui relève de ma responsabilité de parlementaire », a écrit Cabral Libii non sans interpeller le gouvernement.
Séraphin Magloire Fouda a tenté des négociations en vain
Les échanges entre les enseignants et le SG des services de Premier ministre n’ont pas abouti. « Nous observons la grève les journées de lundi, mardi et mercredi et si rien n’est fait on ajoutera une journée de plus pour la semaine d’après et ainsi de suite jusqu’à ce que les résolutions satisfaisantes soient prises et rendues publiques ». Le mot d’ordre est largement suivi depuis ce lundi. Il s’agit notamment pour chaque enseignant de « Se rendre dans son établissement, de s’abstenir de dispenser des leçons, de papoter avec les collègues sous l’arbre dans la cour ou au parlement, de maintenir l’ordre auprès des élèves au besoin, de lire et commenter les dispositions de la Loi du 5 décembre 2000 portant statut particulier des fonctionnaires des corps de l’Education nationale, de retourner chez soi après les heures dues », renseigne le mot d’ordre rendu public le 18 février. Parce qu’ils se disent résolus à exiger ce qui leur revient de droit, « ces actions seront observées jusqu’à ce que nos créanciers arrivent à de meilleurs sentiments », peut-on lire entre les lignes du document signé par des enseignants disséminés dans plusieurs régions du Cameroun. Selon Cabral Libii, le gouvernement doit faire plus « pour un retour rapide à la sérénité dans l’intérêt de nos enfants ».