Très chers abonnés, c’est toujours un plaisir de vous retrouver ici chaque matin pour vous servir votre revue quotidienne de la presse. Dans les kiosques ce matin au Cameroun, les journaux parlent des questions économiques, politiques et même sociales. Retrouvez ci-dessous chers abonnés, l’économie de toutes ces informations.
Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune évoque à sa grande Une ce matin, la question du titre fonction et nous apprend qu’à l’ouverture de l’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême hier, le président de la Chambre judiciaire, Fonkwe Joseph Fongang a, au nom du Premier ministre, « empêché, dénoncé, les dérivent qui minent la délivrance et l’usage de ce document et annoncé des pistes pour sa sécurisation », lit-on.
Depuis le 21 février 2022, les enseignants, réunis autour du mouvement « on a trop supporté » veulent forcer la main aux pouvoirs publics pour que ces derniers donnent un contenu signifiant à statut. Le quotidien L’info à Chaud fait des propositions ce matin pour une sortie de crise. Notre confrère suggère l’intervention de la ligne budgétaire 94 qui avait aidé à financer les projets de certains hommes d’affaires à coup de milliards. « Et si on utilisait la fameuse ligne 94 pour éteindre le feu », titre le journal.
Le journal l’Économie dit sa préoccupation quant à l’implication des jeunes dans les exploitations minières. Selon notre confrère dans sa publication du jour, ces jeunes sont nombreux à travailler sans équipements de protection. « Ce qui les expose au mercure et autre produit toxique », regrette le journal de Thierry Ekouti.
Sortons des mines d’or pour parler de « l’argent qui fait du bruit », avec Mutations disponible ce jeudi 24 février 2022. Évoquant l’actualité autour de la cryptomonnaie Lyeplimal, et dont le promoteur, Émile Parfait Simb, est accusé d’arnaque, le quotidien de Georges Alain Boyomo donne la parole à ce dernier qui s’exprime sur les retards de paiement. C’est à lire en page 11 de Mutations de ce jour.
Poursuivons cet exercice avec ce « lynchage en règle » dont serait victime, Célestin Tawamba. En effet, explique Tribune d’Afrique de Faustin Njikam, invité dimanche dernier sur Vision 4, Valère Bessala s’est exprimé sur plusieurs sujets dont la cherté de la vie au Cameroun. Dans ses démonstrations, il a pris des exemples sur Célestin Tawamba, président du GICAM. Dans un communiqué publié le lundi 21 février, cité par le journal, l’opérateur économique dénonce des « imputations dégradantes et diffamatoires » qui jettent du discrédit non seulement sur sa personne et ses entreprises, mais aussi sur le GICAM qu’il préside. Il entend exiger un droit de réponse auprès de Vision 4 et n’exclue pas de porter plainte contre Valère Bessala.
En attendant la suite de cette affaire qui s’annonce palpitante, L’Indépendant de Max Mpandjo affirme à sa grande Une que le ministre des Finances, Louis Paul Motazé a été « offert en holocauste », par certaines pontes du régime qui alimentent des rumeurs folles sur un éventuel remaniement ministériel, voire l’imminence de la reprise de l’opération épervier.
Essingan dans ce même chapitre, rassure que « la guerre fratricide annoncée n’aura pas lieu ». Dans son numéro en kiosque ce jour, le trihebdomadaire tente de déconstruire l’enquête proposée par Jeune Afrique dans sa parution de février faisant état de ce que l’élite du Grand-sud, particulièrement les « enfants » de Paul Biya se déchirent pour lui succéder. Pour Essingan de Marie-Robert Eloundou, il s’agit tout simplement de la « manipulation ».
C’est sur cette information que nous mettons un terme à cet exercice ce matin. Très chers abonnés, heureux de vous avoir servi. À demain pour la dernière sortie de la semaine !