C’est depuis le 24 novembre 2022 que la plateforme de sept partis politiques dont le MP, le MRC, le PCRN, le SDF, l’UDC, l’UMS et l’USDP, avait envoyé un document contenant une pile de propositions axées sur la Réforme électorale au Cameroun.
Les sept partis d’opposition engagés dans « le chantier de la réforme participative et consensuelle du système électoral » avaient envoyé au président Paul Biya, une copie de document de 230 pages où étaient consignées leurs propositions.
Trois mois après, les signataires du document s’impatient. Ils n’ont pas reçu de réponse à leurs doléances : « On s’attendait à ce que, le gouvernement, ayant pris connaissance de toutes ces propositions, convoque une assise avec les leaders de la plateforme. Au sortir de cet entretien, on allait s’accorder. Ce qui allait devenir le consensus le plus large possible, comme nous le souhaitons. Il allait alors revenir au gouvernement de soumettre ce consensus au Parlement en tant que projet de loi », explique le député Adamou Koupit, de l’Union démocratique camerounaise (UDC), le coordonnateur du secrétariat technique.
Bien que la réaction du président de la République tarde à venir, les sept partis de l’opposition n’entendent pas se décourager : « Il y a d’autres stratégies que je ne peux pas décliner ici. Si jamais les deux hypothèses ne conduisent pas au résultat attendu par la grande majorité des Camerounais, nous ne baisserons pas pour autant les bras », insiste Adamou Koupit.