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Voici le militaire mort aux côtés du sous-préfet d’Ekondo Titi

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L’attaque séparatiste d’Ekondo a au passage, emporté l’adjudant Akono du Bafumar, à la sécurité du sous-préfet Timothée Aboloa.

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 Adjudant Akono(c) Droits réservés

L’attaque d’Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest le 2 mars 2022 a fait 5 morts dont Timothée Aboloa, son chauffeur Meh Stanley, le maire Nanji Kenneth, le président de la section Rdpc Ebeku William, l’adjudant Akono du Bafumar, à la sécurité du sous-préfet.

Comme ce militaire, nombreux autres de ses collègues ont perdu leurs vies en plein service. Soit, morts à la suite d’un explosif ou encore lâchement assassinés par les combattants séparatistes.

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Et la crise dite anglophone continue de faire aussi bien humains que matériels, depuis 2016. Après au moins cinq ans de conflits, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le nombre de réfugiés est passé de 20 485 en janvier 2018 à 63 235 en janvier 2021. En novembre 2020, le nombre de déplacés internes s’élevait à 705 000 contre 679 000 une année auparavant.

Dans le même temps, cette crise sécurité est l’origine entraine le chômage de nombreux jeunes. A titre d’illustration, entre 2018 et 2020, le nombre d’emplois au sein de la société à capitaux publics Pamol Plantations Plc a diminué de 1 688 personnels. En d’autres termes, le rapport 2020 de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), révèle que l’entreprise n’a employé que 380 personnes au cours de l’année 2020, contre 2 068 en 2018.

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