Tout comme le Djapcheu chez les Bamoun, le couscous de maïs est considéré comme le repas phare des populations du grand Mbam. Certains le nomment le “caviar” et d’autres le “totem des populations du Mbam” (Mbam Ekim et Inoubou). Dans un département avec une multitude de mets culinaires et une diversité d’opinions, le couscous de maïs est le plat qui a réussi à mettre toutes les bouches d’accord quant à son leadership.
Chacun s’y reconnait et se revendique appartenir à cette trempe de la population qui sait faire usage de cette céreale.
Le couscous de maïs appartient à la famille des repas traditionnels que l’on consomme partout dans la région et même dans le pays. C’est un plat très simple à cuisiner. Il suffit juste d’avoir des grains de maïs séché au soleil et ensuite vous l’écraser à l’aide d’une machine électronique. Vous obtenez une poudre blanche ou jaune en fonction de la couleur du maïs utilisé. Tamiser votre poudre et ensuite mélanger dans de l’eau bouillie ; remuez pendant une bonne dizaine de minutes pour enfin obtenir ce que les riverains appellent affectueusement “le couscous des Mbamois”, une sorte de mélange compacte. Ce repas se fait accompagner par plusieurs compléments dont le plus important est la feuille de manioc.
Le couscous de maïs se retrouve sur toutes les tables lors de grandes cérémonies: mariage, assemblée générale d’association, fête traditionnelle ou encore repas de famille. Les hôtels présents sur le site panafricain Jumia Travel ne font pas exception puisque que sur les 9 établissements présents sur le site, au moins 7 ont réussi à inscrire ce met dans leurs différents menus.
(c) Simon Mbelek