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On ouvre avec l’affaire André Onana, le gardien de but camerounais qui a quitté la sélection pour raison disciplinaire. En effet, en marge du match nul contre la Serbie (3-3) André Onana, a été exclu du groupe pour raison disciplinaire, et les dernières nouvelles assurent que le portier de l’Inter Milan a fait ses bagages définitivement. Le quotidien Le Jour revient sur la question avec des détails.
Pour Le Messager, André Onana est « l’agneau docile du sacrifice ». Alors que Rigobert Song, le sélectionneur, avait annoncé avoir sanctionné le joueur pour des raisons disciplinaires avant qu’une suspension temporaire, suivant les termes d’un communiqué officiel de la Fédération, ne soit prononcée, Le Messager estime que le gardien de 26 ans « paie sans doute le prix du diktat imposé au sein de la tanière ».
Mutations en kiosque ce matin s’intéresse aussi au cas André Onana. Selon lui, à la veille du match décisif contre le Brésil, « le flou persiste sur les raisons du départ précoce du gardien titulaire. Les communiqués de la Fecaoot et du joueur rajoutent la confusion », indique le journal de la rue de l’aéroport.
Cameroon Tribune en kiosque ce jour nous apprend que trois américains d’origine camerounaise ont été arrêtés pour avoir soutenu les séparatistes anglophones et commandité des enlèvements de personnalités contre payement de rançon pour financer l’effort de guerre. Selon le journal, il s’agit des nommés Claude N. Chi, Francis Chenyi et Lah Nestor Langmi qui ont soutenu et levé des fonds (plus de 350.000 dollars) au profit des séparatistes anglophones depuis janvier 2018. Selon l’acte d’accusation, les accusés ont rédigé un document qui comprenait une liste des dépenses liées aux engins explosifs improvisés (EEI), aux armes à feu et aux munitions. Les autres dépenses comprenaient des fonds liés à l’enlèvement du cardinal Christian Tumi et d’un chef traditionnel camerounais nommé Sehm Mbinglo II le 5 novembre 2020. C’est à lire dans les colonnes du journal bilingue national.
La même information est à lire en page 2 du journal L’essentiel du Cameroun. Selon ce confrère, si les mis en cause sont reconnus coupables, ils encourent une peine légale maximale pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour les charges de soutien matériel, jusqu’à trois ans de prison pour avoir reçu de l’argent d’une accusation de demande de rançon et jusqu’à 20 ans de prison pour le complot de blanchiment d’argent.
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